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TOULON : UNION – Réactions au discours de politique…

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TOULON : UNION – Réactions au discours de politique générale de François BAYROU

Après avoir rappelé l’évidence du danger du surendettement, le Premier ministre a tracé une politique de ressaisissement et de refondation.

MEDEF

«  Il a aussi souligné que dans un monde brutal, l’influence de la France dépend de « sa puissance économique ». Il en va de même de sa capacité à faire face aux grandes mutations. Il évoque également la nécessaire refondation de l’action publique. Nous partageons ce diagnostic et ces ambitions en insistant toutefois sur l’urgence de cette refondation de l’action publique alors que notre pays atteint un niveau insupportable de 56% de dépenses publiques. L’impératif d’équilibre financier posé pour « remettre en chantier la question des retraites » correspond à notre conviction. Dès lors, le Mouvement des Entreprises de France se prêtera aux discussions entre partenaires sociaux. Il le fera d’autant plus constructivement que d’éventuels aménagements de la réforme n’occasionneront ni alourdissement du coût du travail ni complexités supplémentaires. Il sera également très attentif à ce que ces discussions s’inscrivent dans le cadre de budgets ne portant pas atteinte à la compétitivité, à la croissance et à l’emploi. Nous tenons également à ce que ces discussions soient élargies aux sujets du niveau, du financement et de la gouvernance de régimes sociaux épuisés. Nous partageons tout autant l’objectif d’un « puissant mouvement de débureaucratisation » et de simplification de la vie économique, impliquant effectivement les entreprises. Le Medef sera évidemment un acteur déterminé du « volontarisme économique » qu’appelle de ses vœux le Premier ministre ».

CPME

« Le Premier ministre, François Bayrou, lors de son discours de politique générale s’est érigé, et l’on ne peut que s’en féliciter, en garant de la stabilité, indispensable pour redonner aux entreprises lisibilité et visibilité. Il a fait de la réduction de la dette un point cardinal de son action à venir. Il est cependant à craindre que dans la situation actuelle des comptes publics, un déficit fixé à 5,4% en 2025 ne soit pas à la hauteur des enjeux. De plus, au-delà d’une volonté affichée de « réforme de l’action publique » d’une part, et de « débureaucratisation » d’autre part, ce discours manque singulièrement de précisions sur les moyens d’y parvenir. Dans ce contexte, la CPME restera extrêmement vigilante pour éviter tout prélèvement obligatoire supplémentaire ou toute augmentation- directe ou indirecte – du coût du travail. Par ailleurs, en ce qui concerne la réforme des retraites, mettre les partenaires sociaux devant leurs responsabilités sans pour autant détricoter en parallèle la réforme en cours, semble une méthode de nature à apaiser les choses. La CPME participera bien entendu à cette concertation et évoquera, notamment, la nécessité de corriger l’actuel déséquilibre entre le secteur public et le secteur privé. Elle proposera également des pistes pour sécuriser notre système de retraites en ajoutant au dispositif par répartition, une part de capitalisation individuelle. En résumé, si la tonalité de ce discours sonne plutôt juste, il conviendra que les actes suivent. Et vite ».

SOURCE : UNION – La lettre patronale d’information(s).