PARIS : « C’est l’eau qu’on assassine », par Fabrice NICOLI…
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PARIS : « C’est l’eau qu’on assassine », par Fabrice NICOLINO
Fabrice Nicolino, journaliste et auteur, publie un livre-manifeste intitulé « C’est l’eau qu’on assassine » aux éditions LLL.
Ce livre, dans la lignée de « Nous voulons des coquelicots », est décrit comme un basculement historique. L’eau potable, autrefois symbole de progrès, est aujourd’hui transformée en produit industriel en raison des pollutions cumulées de la chimie de synthèse. Les spécialistes et distributeurs d’eau savent qu’il est impossible d’arrêter les innombrables molécules en circulation, mais ils le taisent encore, préférant modifier les normes en catimini pour faire croire que l’eau est toujours potable.
Un constat alarmant
Le livre va bien au-delà de l’eau potable. Il montre à quel point l’eau des nappes, des rivières, de la pluie, celle qui pénètre le sol, irrigue l’agriculture intensive, abreuve les golfs et les piscines, fabrique la neige artificielle, refroidit le nucléaire et les data centers, est proprement assassinée. Une vaste coalition, décrite par le menu, mêle les multinationales de l’eau, les grands ingénieurs d’État, et des politiciens indifférents à cette question pourtant vitale. Le tout sur fond de corruption, de renvois d’ascenseur et de copinage endogamique.
Un appel à l’action
Fabrice Nicolino, journaliste et auteur de plusieurs ouvrages marquants comme « Nous voulons des Coquelicots » (2018), « Bidoche : l’industrie de la viande menace le monde » (2009) et « Le grand sabotage climatique » (2023), appelle à une prise de conscience urgente. Il souligne que l’eau ne peut plus être un dépotoir. Elle est notre bien commun, un bien sacré. Il est temps d’agir et de devenir des Fremen, ces habitants de la planète Dune qui considéraient toute atteinte à l’eau comme un crime.