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BEAUNE : Les cépages interdits s’invitent aux Grand…

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BEAUNE : Les cépages interdits s’invitent aux Grands Jours de Bourgogne

Les cépages interdits s’invitent aux Grands Jours de Bourgogne les 20 et 21 mars chez Armand Heitz.

Les Grands Jours de Bourgogne auront lieu cette année du lundi 18 au vendredi 22 mars. Unique en son genre, l’événement est placé sous le signe du partage, de la convivialité et de la découverte.Nous organisons au Château Armand Heitz deux jours de réceptions exclusivement dédiés aux journalistes et professionnels du vin. L’occasion de partager avec vous notre nouveau millésime, mais aussi notre philosophie et nos projets en cours et à venir.Sur les dernières années, la tendance est plutôt aux millésimes solaires avec des périodes caniculaires ; 2022 en est un exemple. Le réchauffement climatique standardise les vins, gomme le talent du vigneron et donne des vins plus ronds mais en même temps moins fins. Un des enjeux sur ce type de millésime consiste à maintenir la finesse et la fraîcheur. Je suis très fier du travail accompli en 2022. Je trouve les vins très qualitatifs et ce d’autant plus que j’ai respecté une éthique engagée. Blancs et rouges sont équilibrés, l’intensité aromatique est précise et complexe. En bouche, le volume est incroyable et l’extraction maîtrisée avec grande précision. LES CÉPAGES INTERDITS La viticulture telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui nécessite l’utilisation de machines et de pesticides.

Depuis 100 ans, nous connaissons des cépages capables de produire du vin de qualité sans pesticides. Le Noah, l’Isabelle, le Clinton, l’Othello, l’Herbemont et le Jacquet ont été bannis pour des choix politiques et économiques. Il est incroyable au vu de la crise écologique que nous vivons qu’ils ne soient pas au centre du débat pour une viticulture durable. Aujourd’hui encore, nos institutions maintiennent leur interdiction. Ces cépages sont une preuve historique irréfutable qu’ils préfèrent polluer notre planète et notre santé à des fins économiques. À PROPOS D’ARMAND HEITZ En 2013, après des études à l’école d’ingénieurs de Changins en Suisse, il reprend le domaine familial avec l’envie de refaire briller le patrimoine non exploité depuis deux générations. Travailler avec la nature a toujours été un fil conducteur pour le domaine qui se diversifie à partir de 2019 avec l’ambition de créer un écosystème toujours plus harmonieux et durable.

Aujourd’hui, il est composé d’une ferme en polyculture élevage de 250 hectares avec une trentaines de parcelles de vignes en Côte d’Or et en Beaujolais, ainsi que des prairies, des pâtures, des bois et des grandes cultures.