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BANDOL : Pose de la première pierre du centre de santé

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BANDOL : Pose de la première pierre du centre de santé

« Il est des moments où l’action publique reprend tout son sens » pour François de Canson, vice-président de la Région Sud qui participait à la pose de la première pierre de ce futur centre de santé.

L’intervention de François de Canson : 

Je suis profondément attaché à cette terre varoise. J’y ai grandi, j’y vis, et je le dis avec force : je connais trop bien les réalités de nos territoires pour fermer les yeux sur ce que vivent nos habitants au quotidien. Quand 65 % des médecins généralistes vont partir à la retraite dans les prochaines années. Quand des familles doivent attendre des semaines pour trouver un rendez-vous. Quand nos aînés doivent parfois faire des kilomètres pour consulter. Alors oui, nous avons le devoir d’agir. Pas demain. Maintenant. Poser la première pierre d’une maison de santé n’est pas un geste administratif.

C’est un acte fondateur.

Car un territoire où l’on ne peut pas se soigner n’est plus un territoire confiant. C’est un territoire inquiet. Et face à l’inquiétude, il n’y a qu’une réponse : la protection.

La santé n’est pas un confort moderne. Elle n’est pas une variable d’ajustement budgétaire.

Elle est le premier droit réel d’un citoyen libre.

Sans médecins, sans prévention, sans proximité, l’égalité devient théorique, la liberté fragile, et la République abstraite.

La Région Sud choisit d’assumer — pleinement

La santé n’est pas, juridiquement, de la compétence de la Région. Mais la santé est, politiquement, de la responsabilité de ceux qui gouvernent. Avec Renaud Muselier, nous avons fait un choix clair : refuser la résignation institutionnelle.

Nous n’avons pas dit “ce n’est pas notre compétence”. Nous avons dit : c’est notre devoir.

C’est ce qui distingue les exécutifs qui observent de ceux qui protègent. Ainsi, nous investissons. Nous anticipons. Nous décidons.  135 maisons et centres de santé soutenus. Plus de 20 millions d’euros engagés. 42 médecins déjà installés dans nos territoires. 307 étudiants accompagnés pour revenir pratiquer chez nous. Et aujourd’hui, ici, à Bandol, 300 000 euros d’investissement régional pour garantir un accès digne à des soins de proximité. Non pas parce que c’est simple. Non pas parce que c’est attendu. 

Mais parce que c’est nécessaire.

Ce que nous construisons ici va bien au-delà de murs

Nous ne posons pas une pierre de plus dans le paysage institutionnel. Nous posons un rempart contre le désert médical.

Nous posons une pierre de plus dans la souveraineté sanitaire de nos territoires.

Ici, demain :

  • des médecins,
  • des spécialistes,
  • des équipes pluridisciplinaires,
  • du tiers payant,
  • de la prévention,
  • du soin accessible, humain, continu.

Un centre de santé, c’est la présence humaine nécessaire, la consultation qui rassure, la main tendue qui évite de décrocher.

C’est la République concrète.

Notre Région protège. Et elle continuera.

Dans une époque marquée par le doute, par la fragmentation, par les discours faciles et les postures sans lendemain, nous faisons un autre choix : celui de l’action, celui de la continuité, celui de la responsabilité.

La puissance publique n’est pas un souvenir. Elle n’est pas un concept.

Elle est une exigence.

Nous continuerons à bâtir, à attirer des médecins, à soutenir les communes, à affirmer notre souveraineté sanitaire régionale. Parce qu’une Région se juge à sa capacité à protéger, et parce que la première des libertés, c’est de pouvoir être soigné.

Photos Philippe COURTOIS.

En présence de :

Simon BABRE, préfet du Var,

Jean-Paul JOSEPH, maire de BANDOL,

Jean-Louis MASSON, président du Conseil Départemental,

Muriel FIOL, Conseillère régionale,

Laetitia QUILICI, vice-présidente du Conseil Départemental,

Edouard FRIEDLER, Maire du Beausset,

Blandine MONIER, Maire d’Evenos,

Mesdames et Messieurs les élus.