TOULON : Houris, de Kamel DAOUD
C’est l’un des chocs de cette rentrée : Kamel Daoud, Prix Goncourt du premier roman en 2015 pour Meursault, contre-enquête, signe Houris (Gallimard) et nous plonge au cœur de la « décennie noire algérienne ».
C’est le monologue intérieur d’une jeune femme de 26 ans dont la famille a été massacrée, à qui on a arraché la voix, et qui s’adresse à l’enfant qu’elle attend. En racontant une tragédie que son pays tente d’oublier, Kamel Daoud pose le cadre d’une libération de la parole.