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TOULON : Clémenceau 2025 – Le porte-avions Charles de…

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TOULON : Clémenceau 2025 – Le porte-avions Charles de Gaulle, acteur essentiel de la sécurité maritime

Près de 3 000 marins engagés dans la mission CLEMENCEAU 25 démontrent la capacité navale française en Méditerranée et dans l’océan Pacifique.

Après cinq mois de déploiement opérationnel, près de 3 000 marins ont participé à la mission CLEMENCEAU 25, menant diverses activités navales pendant 150 jours. Cette mission a souligné l’engagement de la France en faveur de la liberté de navigation, conformément au droit international, et a permis des interactions avec une vingtaine de pays alliés ou partenaires.

Les opérations ont couvert un large éventail de missions, allant de la sécurité maritime à des exercices conjoints de haute intensité entre plusieurs porte-avions. Cependant, le retour a été marqué par la disparition en mer du second-maître Léo Soulas, déployé depuis le 28 novembre 2024. La Marine nationale a exprimé sa solidarité avec la famille, les proches et les frères d’armes de ce marin exemplaire.

Partenariats

Les bâtiments du groupe aéronaval (GAN), composé du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué, de trois frégates, du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier et d’un sous-marin nucléaire d’attaque, ont accosté à Toulon le 25 avril. Cette mission s’est distinguée par la diversité des opérations menées, des partenariats développés et des zones traversées. Le GAN a démontré sa capacité à agréger des forces navales en intégrant des escorteurs alliés ou partenaires, dont six frégates (italienne, américaines, grecque, portugaise et marocaine). Ces moyens ont été renforcés par des détachements d’avions de patrouille maritime Atlantique 2 basés à Djibouti, en Indonésie, aux Philippines et à Singapour.

Le GAN a contribué à la sécurité de l’Europe en participant à l’appréciation de la situation au Proche et Moyen-Orient, en effectuant des vols en mer Noire pour réaffirmer la liberté de navigation dans cette zone contestée, et en intégrant l’exercice NEPTUNE STRIKE, renforçant ainsi la défense collective de l’OTAN.

En Indo-Pacifique, quatre activités majeures ont marqué le déploiement. L’exercice LA PEROUSE 25, en janvier, a réuni l’Australie, le Canada, les États-Unis, la France, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, le Royaume-Uni et Singapour pour améliorer les compétences en matière de sécurité maritime dans les détroits de l’arc indonésien de Malacca, la Sonde et Lombok.

Niveau élevé d’interopérabilité

La mission de projection RASTABAN, en janvier, a permis de déployer trois Rafale Marine à Darwin (Australie) depuis le sud de l’arc indonésien, soit à près de 2 000 km du GAN, pour mener des entraînements au combat aérien avec les F-35 de la Royal Australian Air Force.

En février, l’activité inédite Multi Large Deck Event PACIFIC STELLER, avec les marines américaine et japonaise, a réuni trois porte-avions et plus de 100 aéronefs dans un exercice de haute intensité.

Enfin, la 42ème édition de l’exercice multi-domaine VARUNA, en mars, avec la marine indienne, a intégré pour la première fois le porte-aéronefs indien Vikrant.

Ces opérations témoignent de la capacité de la France à collaborer avec ses alliés pour garantir la sécurité maritime et la liberté de navigation à l’échelle mondiale.

Dans un monde où les défis maritimes ne cessent de croître, la mission CLEMENCEAU 25 illustre la détermination de la France à jouer un rôle central dans la préservation des espaces maritimes, tout en renforçant les liens avec ses partenaires internationaux.

Photos : PRESSE AGENCE et Marine nationale.