Week-end placé sous le signe de la littérature.

Pour cette deuxième édition du Prix du Titre – Hôtel de Paris Saint-Tropez et parce que cette année 2023 est une année spéciale, marquée par la célébration des dix ans de l’hôtel, nous avons choisi de faire danser les mots trois jours durant, sous le soleil exactement, puisque la date du Prix a été avancée au 30 septembre, soit en plein coeur des Voiles de Saint-Tropez, évènement se mariant parfaitement avec cet amour du large que partagent marins et écrivains, tous et chacun s’attachant à larguer les amarres au moment de prendre la mer…ou la plume !

VENDREDI : VIVRE EN HÉROS

Ainsi, dès vendredi soir (29 septembre à 19h) nous embarquerons avec Fabrice Humbert pour une « Conversation tropézienne d’Agnès » qui clôturera cette saison consacrée à des sujets ou à des écrivains intimement liés au patrimoine culturel de la Presqu’île. Son dernier roman, « L’expérience des fantômes » paru chez Gallimard, est éblouissant tant par l’histoire dont il s’empare, celle de l’expédition Franklin, baptisée du nom de John Franklin, officier de la Royal Navy, qui parti avec deux navires et 133 hommes pour découvrir le mythique passage qui relie les Océans Atlantique et Arctique sans jamais revenir, puisque tous disparurent du jour au lendemain sans ne laisser aucune trace. Enfin, il est éblouissant par l’aventure littéraire que représente ce neuvième roman, radicalement différent des précédents, bien qu’interrogeant à nouveau la figure du héros.

SAMEDI : VIOLETTE EST DEVENUE ÉCRIVAIN À SIX ANS

Après cette mise en bouche, nous vous retrouverons samedi 30 septembre à 19h30 pour la soirée du PRIX du TITRE où, hasard des affinités, nous récompenserons à nouveau un jeune auteur et à nouveau un premier roman, celui de Violette d’Urso, sélectionné pour son titre magnifique « Même le bruit de la nuit a changé » (Flammarion) qui contient toute la déréalisation que provoque une mort brutale. Et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de la mort du père qui vient désarticuler la vie d’une petite fille de six ans. Un père éminemment romanesque, attachant, un bon père mais pas que… Un homme aussi, avec ses zones d’ombre, ses démons, ses lâchetés, son désespoir élégant. Et une mort donc qui fera le lit de ce premier livre et la nécessité de son écriture d’où la force du texte, sa sincérité, son charme : un mélange d’innocence et de lucidité, de gravité et de légèreté, de drôlerie aussi, quand le regard de la petite fille se pose sur le monde des adultes, un monde de non-dits. Et reprends les manettes de l’histoire. Violette a décidé de dire, et mieux d’écrire. Fidèle à Duras, écrire c’est ne rien dire. Pari réussi ! C’est donc avec un grand bonheur que nous accueillerons cette jeune romancière qui a fait de l’absence, un encrier plein.

DIMANCHE : BREAKFAST À L’HÔTEL DE PARIS SAINT-TROPEZ ET DÉDICACE DES AUTEURS

Enfin dernier temps de ce week-end littéraire, dimanche 1er octobre à 10h, celui des dédicaces et de la rencontre privilégiée entre auteurs et lecteurs autour d’un petit-déjeuner concocté par Michele Fortunato, la signature italienne de nos nourritures terrestres. Vous y retrouverez les membres du Jury et notre lauréate, afin que chacun reparte les bras chargés de livres et de vie, tant l’écriture c’est la vie, un je ne sais quoi en plus…