À l’heure où l’upcycling s’impose comme une tendance forte dans la mode – transformation de sacs griffés, détournement de pièces vintage, création de lignes à partir de vêtements recyclés – les risques juridiques sont encore largement sous-estimés.

Les points de vigilance juridiques :

-Contrefaçon de marque : transformer et revendre un produit estampillé d’une grande maison peut constituer une atteinte aux droits de marque, même s’il est authentique à l’origine.

-Atteinte au droit moral : modifier une pièce signée d’un créateur vivant sans son autorisation engage la responsabilité du re-créateur.

-Risques liés à la revente sous sa propre marque : confusion, cohabitation de signes, détournement de notoriété… les litiges se multiplient.

Si l’économie circulaire progresse, elle n’efface pas les obligations juridiques. De nombreuses maisons de luxe ont déjà entamé des actions en justice contre des initiatives perçues comme abusives.

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