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PARIS : Pierre-Marie Sève : « La vraie cause des émeutes …

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PARIS : Pierre-Marie Sève : « La vraie cause des émeutes de 2023 »

Emmanuel Macron a livré son analyse…

Ce mardi soir, Emmanuel Macron s’exprimait sur 8 chaînes de télévision à la fois, en direct pour une nouvelle conférence de presse…

Je vous l’avoue tout de suite : je ne regarde pas ses interventions.

De toutes façons, sur le sujet qui m’intéresse (la Justice), il dit systématiquement les mêmes choses.

Emmanuel Macron ne s’intéresse tout simplement pas à la Justice et à la sécurité.

Et il l’a à nouveau prouvé par une déclaration non seulement fausse, mais également très dangereuse :

« Les jeunes s’ennuient ! »

Le Président de la République a tenté d’expliquer les émeutes, avec son analyse à lui.

Selon lui, les émeutiers étaient « des jeunes qui n’ont pas la chance d’avoir des familles qui les emmènent à la mer ou à la montagne, qui n’ont pas assez accès à la culture ou au sport… »

Et il a conclu en beauté avec un laconique : « Ils s’ennuyaient. »

Cette déclaration est grave. On ne peut pas faire plus déresponsabilisant. C’est même le summum de la culture de l’excuse !

C’est grave car c’est cruel pour tous ceux qui ont des familles qui ne roulent pas sur l’or, et qui ne commettent pas ce genre d’actes.

C’est même cruel pour les émeutiers eux-mêmes ! Car la responsabilisation est fondamentale dans le développement d’un être humain !

Un être humain déresponsabilisé est un éternel enfant qui ne sortira jamais de la délinquance.

Mais en réalité, cette déclaration n’a rien d’étonnant. Emmanuel Macron a grandi dans la culture de l’excuse développée par une partie de la gauche depuis 1968.

C’est un homme de gauche

Ce n’est pas une tare d’être un homme ou une femme de gauche. Certaines idées de gauche sont pertinentes et inversement à droite.

Mais c’est un fait objectif : dans la justice, cette pensée a fait d’énormes dégâts.

Et même s’il rassemble autour du centre, Emmanuel Macron ne peut pas cacher sa culture de gauche : 
A la fin des années 1990, il milite au sein du Mouvement des citoyens, un mouvement porté par le ministre socialiste Jean-Pierre Chevènement (qui n’était d’ailleurs pas le pire).
Dans les années qui suivent, il collabore notamment à la Fondation Jean-Jaurès, think tank quasiment « officiel » du parti socialiste et, selon la journaliste Anne Fulda, il vote pour Ségolène Royal en 2007. Il tente ensuite d’obtenir l’investiture pour être député PS en Picardie, qu’il rate.
Son cheminement au PS continue et dès 2010, il soutient François Hollande, dont il fait partie des proches lors de la campagne.
Après la victoire de François Hollande, Emmanuel Macron entre immédiatement dans son premier cercle en devenant secrétaire général adjoint de l’Elysée, puis en devient même ministre de l’économie.
Enfin, il transforme son engagement au PS en un engagement centriste avec En Marche où il recycle de nombreux amis socialistes (notamment Gabriel Attal, Stéphane Séjourné, etc.).

Avant de gagner la présidentielle que vous connaissez en 2017…

Toute sa vie, il a baigné dans le bain socialiste, la bien-pensance par excellence. Une personne normale évolue au cours de sa vie, mais lui ne vit pas parmi les Français.

Depuis 7 ans, il vit entre le palais de l’Elysée et les forums internationaux…

Il ne veut pas changer les choses Emmanuel Macron est loin d’être le seul responsable de la catastrophe sécuritaire que connaît la France.

Cela fait 40 ans que les politiques divers et variés trahissent leurs électeurs et parlent au lieu d’agir.

Mais, Emmanuel Macron est un héritier direct de ces politiciens. Il adapte son discours en fonction du vent, mais ne change jamais rien aux actes. Comme tous les autres.

Il ne comprend pas que les problèmes d’aujourd’hui sont les résultats des actions d’hier. Alors il répète les actions d’hier.

A ce sujet, il est en profond décalage avec ce que veut le peuple français, ce qui met même notre démocratie en danger.

Je n’ai donc aucun espoir qu’Emmanuel Macron améliore, de quelque façon que ce soit, la situation sécuritaire. 

A moins d’y être obligé…

Il reste 13 jours pour atteindre les 100 000 signataires !

JE SIGNE

C’est contre 40 ans d’inaction de l’Etat et d’irresponsabilité des politiciens que l’Institut pour la Justice a déposé plainte pour « inaction sécuritaire » en mars dernier.

La procédure est longue, je le sais. La date de clôture de l’instruction a été à nouveau reportée au 31 janvier.

D’ici là, l’Institut pour la Justice n’a qu’un seul objectif : atteindre 100 000 signataires à la pétition de notre plainte (nous venons de dépasser les 71 000).

Très concrètement, nous allons inclure la pétition dans le dossier judiciaire… car nous avons la preuve que le juge est sensible aux pétitions !

Oui, en 2022, lorsque les écologistes ont fait condamner l’Etat pour « inaction climatique », ils ont inclus une pétition signée par des centaines de milliers de personnes !

Et selon nos avocats, cette pétition a eu une claire influence sur la réussite de leur action…

Mais, il est indispensable d’avoir 100 000 signataires d’ici le 31 janvier à midi. En-dessous de 100 000, cela ne sert à rien. 

29 000 signataires en 13 jours, c’est faisable, mais difficile !

C’est pourquoi, je vous demande, une fois de plus de signer et de partager cette pétition si vous ne l’avez pas déjà fait.

(si vous n’êtes pas sûr de l’avoir déjà fait, vous pouvez signer à nouveau car notre système ne comptabilise pas 2 fois une même signature).

 Je vous remercie une fois de plus car je sais que je suis insistant. Mais nous avons investi tant de temps et d’argent dans cette plainte que je me dois de mettre toutes nos forces dans celle-ci.

Si la France est condamnée à quelques mois des Jeux Olympiques, alors l’Etat français serait la risée du monde… Et c’est peut-être la seule façon de l’obliger à agir pour votre protection.

Pierre-Marie Sève
Directeur de l’Institut pour la Justice

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