L’ANDRH agit pour donner toute leur place aux 50 ans et plus dans les stratégies d’emploi, en valorisant leur expérience, leur expertise et leur engagement.

La ministre du Travail et de l’Emploi Astrid Panosyan-Bouvet a annoncé une mobilisation majeure en faveur de l’emploi des salariés 50+.

En effet, en France, les préjugés ont la vie dure : seuls 35 % des 60-64 ans travaillent encore, contre 61 % en Allemagne. L’objectif est ainsi de lutter contre les stéréotypes liés à l’âge, revaloriser l’expérience et proposer des solutions concrètes pour favoriser le recrutement, la formation et le maintien en emploi des seniors.

Cette mobilisation se poursuivra durant le mois de mai avec une grande campagne de communication à destination des entreprises et du grand public, puis par des actions régionales coordonnées avec les partenaires sociaux et les acteurs de l’emploi.

Cet enjeu est d’abord une responsabilité sociale collective : la discrimination fondée sur l’âge, comme toutes les autres formes de discrimination, est illégitime.

Si les pouvoirs publics ont un rôle clé à jouer en instaurant des politiques et des incitations favorables, les employeurs doivent également faire preuve d’une volonté réelle d’intégrer les travailleurs de 50 ans et plus. Dans ce cadre, l’ANDRH œuvre pour créer un environnement professionnel où toutes les générations – y compris les plus expérimentées – contribuent pleinement à la performance des organisations et à la prospérité du pays.

Une présence active sur le terrain pour faire bouger les lignes

Convaincue que le changement passe aussi par l’échange, la pédagogie et le débat public, l’ANDRH participe régulièrement à des tables rondes, colloques et événements autour de l’emploi des travailleurs expérimentés. Ces prises de parole permettent de porter la voix des DRH, de faire connaître les propositions de l’association et de contribuer à faire évoluer les pratiques. À travers ces actions de terrain, l’ANDRH s’engage concrètement pour une meilleure inclusion des 50 ans et plus sur le marché du travail.

Lutter contre les préjugés et faire évoluer le regard sur les plus 50 ans en milieu professionnel

Aujourd’hui encore, de nombreux préjugés pèsent sur l’emploi des 50 ans et plus en France. Certains recruteurs associent à tort les profils expérimentés à un coût salarial élevé, à un risque accru d’absentéisme, à un manque de formation ou à un déficit de flexibilité et d’agilité. Ces idées reçues alimentent des discriminations infondées, qui privent les entreprises de compétences précieuses.

L’ANDRH rappelle que, comme toutes les discriminations, celles fondées sur l’âge sont illégitimes. Les salariés de plus 50 ans ont, au contraire, des atouts indéniables : expertise métier, sens de l’engagement, transmission des savoirs, stabilité professionnelle…

Dans cette optique, l’association recommande de remplacer le terme « senior » par celui de « salarié expérimenté », plus valorisant et moins stigmatisant.

Elle s’attache également à déconstruire les clichés en diffusant largement des données et des analyses sur les atouts des collaborateurs expérimentés, via son site internet, son magazine et d’autres supports. En relayant enquêtes, témoignages et études de terrain, l’ANDRH entend changer le regard porté sur ces profils et contribuer à une culture d’entreprise plus inclusive.

Mobiliser et accompagner les DRH pour l’emploi des salariés des 50 ans et plus – un plaidoyer actif pour faire bouger les lignes

Pour inscrire durablement la question de l’emploi des travailleurs de plus de 50 ans à l’agenda public et au cœur des pratiques RH, l’ANDRH a lancé un plaidoyer national. L’objectif : mobiliser l’ensemble de l’écosystème RH autour d’une même ambition, celle de favoriser le recrutement, l’intégration et le maintien en emploi des salariés expérimentés.

Source : Mobilisation majeure en faveur de l’emploi des salariés 50+.