PARIS : Mobilisation dans la lutte contre les stupéfiants
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PARIS : Mobilisation dans la lutte contre les stupéfiants
Une campagne de lutte contre le narcobanditisme, la consommation et le trafic des stupéfiants.
Dans un contexte où le trafic de stupéfiants représente un enjeu majeur de sécurité publique en France, le ministère de l’Intérieur lance une campagne de sensibilisation innovante, visant à responsabiliser les consommateurs.
LA MOBILISATION DANS LA LUTTE CONTRE LES STUPÉFIANTS
En 2024 dans les procédures ouvertes pour infractions à la législation sur les stupéfiants, 122 millions d’euros (+ 4 %) ont été saisis par les services de la Police et de la Gendarmerie nationales dont 75 % par la Police nationale. La part des saisies dans le cadre d’infractions à la loi stupéfiants (ILS) représente 11 % du total des saisies des avoirs criminels 1,129 milliard d’euros. Durant l’année 2024, près de 197000 AFD pour usage illicite de stupéfiants ont été traitées, soit une augmentation de plus de 21 % par rapport à 2023 et près d’un doublement par rapport à 2021. Depuis la généralisation en septembre 2020 des AFD stupéfiants, qui sanctionnent l’usage du cannabis, de la cocaïne et de certaines drogues de synthèse, le total cumulé des AFD stupéfiants traitées atteint 652345 au 31 janvier 2025 dont près de 16 300 depuis le 1er janvier 2025 (une hausse de 8 % par rapport à la même période en 2024).
En 2023, 8534 armes ont été saisies en lien avec le trafic de stupéfiants. En 2024, le nombre de mis en cause pour usage de stupéfiants s’élevait à 288000 personnes (en comptant les amendes forfaitaires délictuelles) selon les données enregistrées par les services de sécurité, soit une forte augmentation de 10 % en comparaison avec l’année précédente. L’année dernière, le nombre de mis en cause pour trafic de stupéfiants s’élevait à 51700 personnes, soit une hausse de 6 % par rapport à 2023. Alors qu’ils représentent 14 % des résidents en France, les 18-29 ans constituent près ou plus de la moitié des mis en cause pour la plupart des atteintes aux biens et pour les infractions à la législation des stupéfiants : 64 % des mis en cause pour usage de stupéfiants.