PARIS : Loi de finances 2024 – L’enseignement supér…
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PARIS : Loi de finances 2024 – L’enseignement supérieur agricole
Le Gouvernement confirme dans ce projet de loi de finances (PLF) pour 2024 la priorité donnée à l’agriculture ainsi que son engagement pour lui permettre d’assumer et accélérer la transition écologique.
Il conforte, en cela, l’objectif de bâtir avec ambition la souveraineté alimentaire. Ce budget prévoit en effet une augmentation historique de +1 milliard d’euros soit +17 % par rapport à 2023, après une hausse de 1 milliard d’euros en loi de finances pour 2023.
La formation des jeunes et l’innovation
Les moyens consacrés à l’enseignement et à la recherche, hors dépenses de personnel, s’élèvent en 2024 à 898 M€, soit une hausse de près de 9 %. L’enseignement agricole voit se poursuivre la dynamique de consolidation de ses effectifs, tant dans l’enseignement technique (de la 4e au BTSA) que supérieur (de la licence professionnelle au doctorat). Sur les trois dernières années, le nombre d’élèves, étudiants et apprentis a augmenté de 4 %, avec un impact fort de l’apprentissage (+25 % sur la période).
L’enseignement supérieur agricole
→ L’enseignement supérieur agricole, fort de ses remarquables taux d’insertion, a vocation à accueillir 2 700 étudiants ou apprentis supplémentaires destinés à devenir ingénieurs agronomes, forestiers, vétérinaires et paysagistes soit une augmentation de +20 % à l’horizon de la rentrée 2024. Pour tenir compte de l’augmentation démographique du nombre d’étudiants, ses moyens seront augmentés de 3,7 M€ en 2024, afin d’accompagner les établissements dans le développement de leur capacité d’accueil et dans la mise en œuvre de la loi de programmation de la recherche.
→ Pour répondre aux besoins croissants du marché du travail vétérinaire, le ministère poursuivra le plan pluriannuel de renforcement de la capacité d’accueil des quatre écoles nationales vétérinaires, engagé en 2022. Dans le contexte de pénurie de vétérinaires, la taille des promotions de chacune des quatre écoles nationales (Alfort, Lyon, Nantes et Toulouse) sera portée à 180 étudiants formés, recrutés sur concours, en favorisant la diversité sociale et géographique des lauréats.