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PARIS : L’exposition Robert Ryman au Musée de l’Orangerie

Les expositions ouvertes le 8 mai 2024.

Les jours fériés se suivent et ne se ressemblent pas… Ce mercredi 8 mai, les portes des plus belles institutions parisiennes restent ouvertes pour notre plus grand plaisir. Parmi les expositions incontournables, la Fondation Louis Vuitton présente l’Atelier Rouge d’Henri Matisse, une immersion dans l’univers artistique du célèbre peintre. À la Philharmonie de Paris, plongez dans l’odyssée numérique d’Adrien M et Claire B, où les spectateurs deviennent acteurs d’un spectacle immersif unique. Pour une expérience ludique, rendez-vous à la Monnaie de Paris pour l’exposition Insert Coin, qui transforme le lieu en une gigantesque salle d’arcade rétro.

Les amateurs d’art seront comblés avec l’exposition consacrée à Auguste Herbin au Musée de Montmartre, où les formes géométriques et les couleurs vibrantes sont à l’honneur. Au Palais Galliera, plongez dans l’univers de la photographie de mode avec l’exposition rétrospective de Paolo Roversi, un photographe emblématique de la mode contemporaine. Que vous soyez amateur d’histoire, d’art contemporain ou de photographie, vous trouverez certainement une exposition qui éveillera votre curiosité et stimulera votre imagination ce 8 mai à Paris.

« Un tableau blanc avec des liserés blancs. » Pouvons-nous seulement réduire l’œuvre de Robert Ryman à cette citation acerbe tirée de la pièce mordante de Yasmina Reza ? En 1994, la dramaturge ironise sur la beauté d’une toile vierge achetée par un riche collectionneur parisien et croque, à travers ce monochrome aveugle, le snobisme de l’art contemporain. Tantôt moqués, tantôt adorés, les petits carrés blancs de l’incompris Robert Ryman se disputent aujourd’hui plusieurs millions de dollars sur le marché des enchères. Le musée de l’Orangerie a choisi son camp en nous plongeant, cinq ans après sa disparition, dans le paradis blanc d’un artiste du visible et de l’invisible qui a expérimenté la peinture par son relief, sa vitesse et sa gestuelle sans jamais se soustraire à sa marque de fabrique : un carré blanc aux innombrables points de lumière.

Le saviez-vous ?
Robert Ryman se rêvait musicien de jazz. Pour boucler ses fins de mois difficiles, le jeune homme se résout en 1953 à prendre un petit boulot et devient gardien de musée au MoMA. C’est la révélation, l’artiste troque bientôt son saxophoniste pour ses pinceaux, rencontre le minimaliste Dan Flavin et le génie pop Roy Lichtenstein, avant de connaître la consécration quarante-ans plus tard en faisant l’objet d’une rétrospective… au MoMA. La boucle est bouclée.

SOURCE : Arts in the City