Après les faillites de Lynx et de Jetlines, le Canada est toujours en retrait en terme de lignes aériennes par rapport à la période d’avant le Covid…

Récemment la compagnie canadienne Jetlines a suspendu tous ses vols du fait d’un manque de liquidités.

Cela ne va pas arranger la situation du pays alors que quelques mois plus tôt Lynx avait également cessé ses activités.

L’activité au niveau des voyages d’affaires est toujours en retrait par rapport à la période d’avant le Covid et le manque de pilotes pèse sur l’organisation des compagnies.

Beaucoup de petits aéroports sont encore loin d’avoir retrouvé leurs fréquences
avec seulement 50 à 70% du niveau de 2019. La situation est identique dans les grandes aéroports comme celui de Montréal où le nombre de vols a baissé de 11% par rapport à 2019.

Pour palier à ces problèmes le gouvernement a lancé une enquête sur l’état de la concurrence au Canada. Contrairement à l’Europe le Canada manque sans doute de compagnies low-costs prêtes à lancer de nouvelles destinations.

D’autant que le business model des compagnies low-costs semble souffrir aux Etats-Unis.

Spirit Airlines l’une des compagnies précurseuse du modèle ultra low-cost aux Etats-Unis a changé récemment d’optique en voulant attirer les consommateurs plus dépensiers avec des offre premium comprenant les bagages enregistrés et les sièges du milieu condamnés.

Southwest de son côté vient d’annoncer qu’elle allait assigner les sièges aux passagers et offrir plus de sièges premium avec plus d’espace pour les jambes.

Au Canada hormis Air Canada et Wesjet les plus grands acteurs du marché, la compagnie Porter pourrait bien représenter un espoir de plus de dessertes alors qu’elle prévoit de compter 100 avions dans sa flotte d’ici 2027 et 80 l’an prochain.

Pour le Canada comme pour la France, pour desservir les liaisons peu rentables le gouvernement pourrait peut-être jouer sur les subventions comme le suggère la presse canadienne.

En attendant beaucoup de villes régionales notamment dans le nord du pays souffrent du manque de vols.

L’enquête du gouvernement visera sans doute à trouver des réponses à ces problèmes rapidement.

SOURCE : Business Travel.