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PARIS : Etude nationale sur les morts violentes au sein d…

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PARIS : Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple 2022

En 2022, 145 morts violentes au sein du couple ont été recensées par les services de police et unités de gendarmerie, contre 143 l’année précédente (2 victimes en plus, soit +1 %).

Ces faits représentent 18 % (19 % en 2021) de l’ensemble des homicides non crapuleux et violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner enregistrés en France en 2022 (818 cas recensés). En moyenne, un décès est enregistré tous les deux jours ½, chiffre stable par rapport à 2021. 366 tentatives d’homicides au sein du couple ont par ailleurs été recensées sur un total de 3 486 tentatives d’homicides. Elles représentent 10 % du total des tentatives d’homicides. 64 départements et collectivités d’outre-mer sur 107 (60 %) enregistrent au moins un décès. Les départements qui enregistrent le plus de faits sont le Nord (7 victimes féminines et 2 masculines), les Alpes-Maritimes et le Rhône (5 victimes féminines chacun), puis la Seine Saint Denis (4 victimes féminines et 1 masculine).

Pour les DROM/COM, ce sont la Guyane, la Réunion (2 victimes féminines et 1 masculine chacun) et la Nouvelle-Calédonie (3 victimes féminines). Comme les années précédentes, les femmes sont les principales victimes : 118 en 2022 contre 122 en 2021 (4 victimes en moins, soit – 3 %). Elles représentent 81 % du total des victimes (- 4 % par rapport à 2021). En 2022, le nombre d’hommes victimes est de 27 contre 21 en 2021 (6 victimes en plus, soit + 29 %). Le profil type de l’auteur n’a pas changé. Il est majoritairement ent masculin, le plus souvent en couple, de nationalité française, âgé de 30 à 49 ans et n’exerçant pas ou plus d’activité professionnelle. La dispute et le refus de la séparation demeurent les principaux mobiles du passage à l’acte. Les faits sont en majorité commis au domicile du couple, de la victime ou de l’auteur, sans préméditation, principalement avec une arme blanche ou une arme à feu.

Le profil type de la victime est très majoritairement féminin, le plus souvent de nationalité française, âgée de 30 à 49 ans et n’exerçant pas ou plus d’activité professionnelle. 14 % des auteurs et 12 % des victimes sont âgés de 70 ans et plus au moment des faits. Ils étaient respectivement 25 % et 20 % en 2021. 9 % des auteurs et 6 % des victimes ont au moins 80 ans. La maladie ou la vieillesse constitue la cause principale du passage à l’acte de ces personnes âgées. Dans 36 % des cas, la présence d’au moins une substance susceptible d’altérer le discernement de l’auteur et/ou de la victime (alcool, stupéfiants, médicaments psychotropes) est constatée au moment des faits. 31 % des femmes victimes avaient déjà subi des violences antérieures. 65 % de celles-ci avaient signalé ces violences antérieures aux forces de sécurité intérieure et, parmi elles, 79 % avaient déposé une plainte antérieure.

Seuls deux auteurs étaient sous contrôle judiciaire et une victime s’était vu remettre un téléphone grave danger. Une victime masculine faisait l’objet d’une ordonnance de protection. A l’instar de 2021, 12 enfants mineurs sont décédés dans la sphère familiale, victimes d’infanticides. En 2022, 145 morts violentes au sein du couple ont été recensées par les services de police et unités de gendarmerie, contre 143 l’année précédente (2 victimes en plus, soit +1 %).

Ces faits représentent 18 % (19 % en 2021) de l’ensemble des homicides non crapuleux et violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner enregistrés en France en 2022 (818 cas recensés). En moyenne, un décès est enregistré tous les deux jours ½, chiffre stable par rapport à 2021. 366 tentatives d’homicides au sein du couple ont par ailleurs été recensées sur un total de 3 486 tentatives d’homicides.

Elles représentent 10 % du total des tentatives d’homicides. 64 départements et collectivités d’outre-mer sur 107 (60 %) enregistrent au moins un décès. Les départements qui enregistrent le plus de faits sont le Nord (7 victimes féminines et 2 masculines), les Alpes-Maritimes et le Rhône (5 victimes féminines chacun), puis la Seine Saint Denis (4 victimes féminines et 1 masculine). Pour les DROM/COM, ce sont la Guyane, la Réunion (2 victimes féminines et 1 masculine chacun) et la Nouvelle-Calédonie (3 victimes féminines). Comme les années précédentes, les femmes sont les principales victimes : 118 en 2022 contre 122 en 2021 (4 victimes en moins, soit – 3 %).

Elles représentent 81 % du total des victimes (- 4 % par rapport à 2021). En 2022, le nombre d’hommes victimes est de 27 contre 21 en 2021 (6 victimes en plus, soit + 29 %). Le profil type de l’auteur n’a pas changé. Il est majoritairement ement masculin, le plus souvent en couple, de nationalité française, âgé de 30 à 49 ans et n’exerçant pas ou plus d’activité professionnelle. La dispute et le refus de la séparation demeurent les principaux mobiles du passage à l’acte.

Les faits sont en majorité commis au domicile du couple, de la victime ou de l’auteur, sans préméditation, principalement avec une arme blanche ou une arme à feu. Le profil type de la victime est très majoritairement féminin, le plus souvent de nationalité française, âgée de 30 à 49 ans et n’exerçant pas ou plus d’activité professionnelle. 14 % des auteurs et 12 % des victimes sont âgés de 70 ans et plus au moment des faits. Ils étaient respectivement 25 % et 20 % en 2021. 9 % des auteurs et 6 % des victimes ont au moins 80 ans.

La maladie ou la vieillesse constitue la cause principale du passage à l’acte de ces personnes âgées. Dans 36 % des cas, la présence d’au moins une substance susceptible d’altérer le discernement de l’auteur et/ou de la victime (alcool, stupéfiants, médicaments psychotropes) est constatée au moment des faits. 31 % des femmes victimes avaient déjà subi des violences antérieures. 65 % de celles-ci avaient signalé ces violences antérieures aux forces de sécurité intérieure et, parmi elles, 79 % avaient déposé une plainte antérieure. Seuls deux auteurs étaient sous contrôle judiciaire et une victime s’était vu remettre un téléphone grave danger. Une victime masculine faisait l’objet d’une ordonnance de protection.

A l’instar de 2021, 12 enfants mineurs sont décédés dans la sphère familiale, victimes d’infanticides.