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PARIS : Défendre la réciprocité des normes pour les produ…

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PARIS : Défendre la réciprocité des normes pour les producteurs français

Marc FESNEAU, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a présenté aux filières d’élevage le plan gouvernemental pour reconquérir notre souveraineté sur l’élevage, renforcé conformément aux annonces du Premier ministre le 1er février dernier, et structuré autour d’une ambition claire et assumée : « Nous devons produire ce que nous consommons ».

Améliorer le revenu des éleveurs, y compris en renforçant la compétitivité des filières d’élevage

Le maintien d’éleveurs dans tous les territoires de France dépend avant tout du revenu que l’éleveur peut tirer de son travail. La compétitivité des filières d’élevage passe plus généralement par tous les maillons de la chaîne agroalimentaire et la sécurisation des débouchés pour nos productions à l’export.

Défendre la réciprocité des normes afin de ne pas exposer les producteurs français à des conditions de concurrence déloyale

 La France continuera de défendre activement la réciprocité des normes de production à travers la définition et l’application de mesures miroirs effectives (sur les antibiotiques, sur la déforestation, sur le bien-être animal) et l’inclusion de conditionnalités tarifaires dans les accords de libre échange (par exemple sur les feedlots). Par exemple, dans le cadre de la révision en cours de la législation européenne sur les conditions de transport des animaux, la France porte systématiquement l’exigence de réciprocité dans ses positions comme préalable à toute nouvelle norme, qui doit par ailleurs être fondée scientifiquement, et appuyée sur une étude d’impact économique en termes de soutenabilité.

Les efforts déployés produisent des résultats : l’acte réglementaire interdisant l’importation dans l’Union européenne de produits issus d’animaux nourris avec des antibiotiques promoteurs de croissance a été publié le 12 février 2024. La France sera extrêmement vigilante concernant les conditions effectives de sa mise en œuvre. Dans l’attente de son entrée en application en 2026, la France a adopté une disposition temporaire interdisant ces importations sur son territoire.