L’OTRE a apporté sa contribution à la concertation publique sur la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui constituent le socle de la transition climatique et énergétique de la France.

L’OTRE souhaite souligner l’écart entre la planification théorique très ambitieuse des documents de planification écologique et la réalité des contraintes rencontrées par les acteurs du transport routier. De nombreux freins ne permettent pas de concilier ces objectifs et la pérennité de ses entreprises membres. Premier contributeur aux émissions de gaz à effet de serre en France, le secteur des transports doit entrer dans une logique de décarbonation afin de répondre aux enjeux du changement climatique.

Le secteur du transport routier est pleinement engagé dans sa décarbonation. L’OTRE est partenaire du programme EVE (Engagement Volontaires pour l’Environnement) qui accompagne les entreprises dans la réduction de leur impact énergétique et environnemental dans leurs activités de transport et logistique. De nombreuses entreprises du transport de marchandises et du transport de personnes sont engagées dans la réduction de leur empreinte carbone par ce programme.

En outre, l’OTRE a participé aux travaux de la Feuille de route de décarbonation des véhicules lourds, qui a été remise aux ministres en mai 2023. Ces travaux, menés sur plusieurs mois par les représentants des transporteurs, les constructeurs, les énergéticiens et les pouvoirs publics ont mis en évidence que la décarbonation du transport nécessitait une planification et un financement important et qu’elle ne pourrait pas reposer sur une seule énergie.

Ainsi, la feuille de route a mis en évidence que la trajectoire envisagée par la SNBC 3 run1 était trop ambitieuse si les freins liés au financement des véhicules électriques et aux infrastructures de recharge n’étaient pas levés. Plus d’un an après, la nouvelle version de la SNBC 3 run3 prévoit le doublement de la trajectoire d’électrification des véhicules lourds par rapport au run1 alors que les freins sont toujours présents.

Nous faisons le constat d’un décalage profond entre ces objectifs théoriques et la réalité qui ne permet pas un message clair et une planification lisible pour la décarbonation du transport routier.
Plus que jamais, le maintien d’un mix énergétique composé des biocarburants, du biogaz et de l’électrique doit être garanti pour le transport routier.

Consulter le rapport sur la contribution de l’OTRE à la concertation publique

SOURCE : OTRE News.