MONTPELLIER : Le secteur des entreprises du paysage en Oc…
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MONTPELLIER : Le secteur des entreprises du paysage en Occitanie confirme sa croissance
L’Union Nationale des Entreprises du Paysage dévoile aujourd’hui les chiffres annuels clés de la branche du paysage en Occitanie à fin 2022.
Cette étude, couvrant la période 2021-2022, met en lumière un secteur du paysage florissant. Sur tous leurs marchés (particuliers, collectivités et entreprises privées), les entreprises du paysage rencontrent une croissance exceptionnelle, qui a permis de créer 1 300 emplois en 2 ans dans la région Occitanie. Pour faire face à une demande croissante de végétalisation dans les espaces privés (entreprises, copropriétés…), dans les jardins de particuliers mais aussi en ville, les entreprises du paysage de la région continuent d’embaucher massivement et d’investir, malgré des difficultés de recrutement.
Un secteur qui connait une croissance exceptionnelle
En Occitanie, les indicateurs économiques de la branche du paysage sont tous en hausse et illustrent le dynamisme exceptionnel du secteur :
Le chiffre d’affaires a connu une hausse de 20,48 % en deux ans, passant de 415 millions d’euros à 500 millions d’euros. Cette croissance du chiffre d’affaires, largement supérieure à la plupart des autres secteurs d’activité sur le territoire, est toutefois à tempérer par une reprise post-COVID favorable aux espaces verts et les tensions inflationnistes des deux dernières années.1
Le nombre d’entreprises a lui augmenté de 9 % : 270 nouvelles entreprises du paysage ont vu le jour en deux ans dans la région.
Au niveau national, la branche du paysage pèse 7,7 milliards d’euros, 32 450 entreprises et 132 100 actifs.2
L’activité des entreprises du paysage portée par le marché des particuliers et la création d’espaces verts
L’activité de la branche du paysage a bénéficié de la croissance de l’ensemble de ses trois grands marchés : en 2022, 43 % du chiffre d’affaires des entreprises du paysage ont été réalisés auprès des particuliers – une performance qui confirme cette année encore les besoins de nature des Français, renforcés ces deux dernières années par la crise sanitaire.
Les entreprises privées représentent 31 % du CA, et les collectivités et marchés publics 26 %.
La création de jardins et d’espaces verts représente désormais 54 % du CA de la branche en Occitanie.
Les activités d’entretien de ces espaces représentent 44 % et les autres activités du paysage – travaux de génie écologique ou éco-pastoralisme – représentent 2 % du CA.
Corinne Delpeyroux, Présidente de l’Unep Occitanie analyse : « Ces performances remarquables témoignent d’une prise de conscience active des particuliers, des entreprises et des collectivités, et d’un besoin de plus en plus fort d’être accompagnés, conseillés et soutenus pour verdir nos modes de vie, au sens propre, avec des compétences reconnues. Les entreprises du paysage démontrent chaque jour leur capacité d’adaptation aux grands enjeux sociétaux et environnementaux : elles ont accéléré leur montée en compétence et diversifié leurs offres pour répondre à des besoins nouveaux. Les écoles se verdissent, les copropriétés et espaces privés sont incités à prendre part à cette transition, le besoin de nature partout et pour tous augmente et s’appuie sur des compétences accrues en génie écologique et génie végétal détenues par nos entreprises. »
Près de 2 emplois créés chaque jour en Occitanie
Afin de répondre à cette croissance, la branche du paysage dans la région s’appuie aujourd’hui sur 9 400 actifs ; un chiffre en augmentation de 16 % en deux ans (8 100 actifs en 2020).
Ce sont ainsi 1 300 emplois nets qui ont été créés depuis 2020, soit près de 2 emplois créés par jour en moyenne dans la région !
En plus d’être porteurs de sens, les emplois dans le paysage sont particulièrement stables et durables : 84 % des emplois du paysage sont des CDI, et 96 % sont à temps plein.
Cette dynamique exceptionnelle pourrait être encore plus forte si les entreprises n’étaient pas confrontées à une difficulté majeure : le recrutement. En effet, en 2022 au niveau national, 57 % des entreprises souhaitant embaucher n’y sont pas parvenues. Parmi les principaux freins évoqués par les chefs d’entreprise : l’absence de candidatures (73 % ), notamment pour les ouvriers et le personnel permanent (versus le personnel saisonnier), et le problème de qualification des postulants (62 %).
« Si l’activité de nos entreprises ne cesse de croitre, elles doivent faire face pour la plupart d’entre elles à de fortes difficultés de recrutement. Pendant trop longtemps, l’apprentissage et l’enseignement agricole ont été les parents pauvres de nos systèmes éducatifs. Même si nous voyons que la tendance s’inverse depuis peu, nous payons aujourd’hui le prix d’une politique d’orientation insuffisamment adaptée aux réalités économiques. Notre profession a pourtant des atouts indéniables à faire valoir, auprès des plus jeunes comme des adultes en reconversion : nos emplois, à pourvoir sur l’ensemble du territoire, sont durables, non-délocalisables, et accessibles du CAP au diplôme d’ingénieur. Nos entreprises sont actrices de l’action sociale, par la formation, l’insertion, l’inclusion et la reconversion. Nos métiers ont du sens, et s’inscrivent pleinement dans la transition écologique en cours. » conclut Corinne Delpeyroux, présidente de l’Unep Occitanie.
Méthodologie : Les données sont étudiées en euros courants ; les actifs intègrent les emplois salariés et non-salariés. Les chiffres clés de la branche du paysage est une enquête menée par l’institut Xerfi-Spécific pour le compte de l’Unep et VALHOR, avec le soutien d’AGRICA, entre avril et juin 2023, auprès de 1 264 entreprises représentatives de la profession (adhérentes ou non à l’Unep) et rassemblant 12 260 salariés, interrogées par questionnaire. L’étude est complétée par des données de la MSA. Il s’agit de la onzième édition des chiffres clés de la branche du paysage.
1 L’étude est en euros courants (non corrigés de l’inflation)
2 Les données concernent la France métropolitaine et les Drom (Guyane, Guadeloupe, Martinique, La Réunion)