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LA LONDE LES MAURES : Danièle Chevalier, une femme except…

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LA LONDE LES MAURES : Danièle Chevalier, une femme exceptionnelle

A La Londe, Danièle Chevalier avait créé un réseau d’amis et le faisait vivre dans la joie et le bonheur d’échanger.

Depuis son décès le 23 janvier dernier à l’âge de 80 ans, ses très nombreux amis n’oublient pas Danièle. Certes, les pages du livre de sa vie se sont refermées mais elle restera, à jamais, dans leur mémoire et leur cœur.

Et, près de huit mois plus tard, tous ses amis en conviennent encore quand ils se souviennent d’elle, avec une pointe de nostalgie dans la voix : « Nous étions tous heureux avec Danièle parce qu’elle aimait la vie et les gens ».

C’est vrai que beaucoup de personnes, ici à La Londe notamment, ont bénéficié de sa générosité. Danièle avait toujours un petit mot pour ses amis et ne manquait jamais de les appeler dès qu’elle apercevait de la lumière dans leur villa, preuve qu’ils avaient regagné les hauteurs de Valcros, après quelques jours ou quelques semaines d’absence. Celles et ceux qui étaient seuls étaient invités à partager son repas.

MISS PARIS 1963

« Mais, derrière cette façade heureuse et généreuse, Danièle ne s’est jamais étendue sur les dures épreuves qu’elle avait traversées durant sa vie », rappelle son ami Alain Laramée.

Ainsi, alors qu’elle est encore une enfant, c’est elle qui doit s’occuper de sa grand-mère yougoslave et de sa jeune sœur Claudine. Elle le fera comme une mère.

Puis à 14 ans, Danièle est envoyée comme jeune fille au pair en Angleterre. Elle en revient deux ans plus tard en parlant parfaitement anglais !

A 19 ans, tandis qu’elle habite à Paris, elle décroche un emploi de mannequin et travaille pour plusieurs agences dont l’agence Austin. Encouragée par une amie, elle s’inscrit et remporte le Concours de Miss Paris en 1963. Elle est élue 1ère Dauphine de Miss France en 1964 !

Pour Danièle, c’est une nouvelle vie qui commence, bouillonnantes de nouveautés, de découvertes artistiques et culturelles qui vont lui faire parcourir le monde de Paris à New-York (1964 -1970) où elle rencontre Elvis Presley et Salvador Dali ! Mais la jeune femme n’est pas dupe.

« Elle sait que le monde du mannequinat, dans lequel elle évolue, est fait de paillettes et de superficialité, qu’il manque de profondeur et de sincérité. Bref, ce n’est pas sa tasse de thé. Très vite, elle préfère s’en éloigner et se rapprocher de sa sœur Claudine et de son mari qui vivent à La Londe-les-Maures, où ils exploitent un commerce, le Bar de la Mairie. La Londe est une ville important pour notre famille car mon grand-père était adjoint au maire dans l’équipe de François de Leusse », raconte Marika, sa fille.

MAX ET DAN

Et, c’est à La Londe que Danièle a rencontré Max, le grand amour de sa vie. De leur union va naître Marika, aujourd’hui une magnifique jeune femme, tout le portrait de sa mère !

Ici, pour les Londais et Londaises, « Max et Dan », c’était le café-restaurant, tenu auparavant par Claudine et son mari, situé sur la place Allègre en face de l’ancienne mairie-collège. Il a fermé ses portes à l’aube de l’an 2000. En 1974, en reprenant le restaurant familial, Danièle écrit une nouvelle page de sa vie, remplie de bonheur, grâce à son amour pour Max et Marika. Elle se marie en 1976 avec Max de qui elle se sépare en 1988.

« Le décès de son second mari, 10 ans plus tard, a été un choc immense pour Danièle et sa fille. Mais loin de se laisser emporter par la tristesse, Danièle est repartie de l’avant et a, courageusement, rejoint l’équipe du golf de Valcros, où on pouvait la rencontrer, en charge de l’accueil et du secrétariat jusqu’à sa retraite à 72 ans », se souvient encore Alain Laramée.

Lorsqu’en 2007, lors d’une soirée à Château Maravenne, elle aperçoit Jean-Marie, sa vie sentimentale reprend ce long chemin pendant 17 ans. Jusqu’à sa mort en janvier 2024.