GAP : Récolte des pommes, des décennies d’histoire …
Partager :
GAP : Récolte des pommes, des décennies d’histoire qui se transmettent
À l’aube de la récolte 2023 qui s’annonce qualitative, nous, les arboriculteurs des Alpes de Haute-Durance allons, comme chaque année, voir le fruit de notre travail se concrétiser.
Bien au-delà d’un métier, l’arboriculture, et particulièrement sur notre territoire, est très souvent une histoire de famille, de lignées, de transmission ; c’est un art de vivre, un état d’esprit, l’incarnation de valeurs fortes et revendiquées que nous portons haut et fort ! Cette activité exigeante et passionnante nous demande de plus en plus d’adaptabilité et de résilience : le climat, la concurrence, les évolutions du marché et des tendances de consommation, les crises sociales et économiques…
Nous, les femmes et les hommes qui faisons l’arboriculture des Alpes de Haute-Durance devons nous remettre en question en permanence pour préserver notre métier, pour défendre nos productions et tout ce qui en découle.
Car c’est tout un écosystème qui en dépend : la filière est un important pourvoyeur d’emplois dans la région, c’est même le 2 e employeur après le tourisme. C’est également l’un des territoires où la production de pommes est la plus élevée : la Golden des Alpes de Haute-Durance représente par exemple 10 % de la production française. Ce bassin arboricole contribue ainsi à participer à la renommée des joyaux gastronomiques de la France.
C’est d’ailleurs la seule pomme française à détenir 3 labels. Cette production fruitière fait partie de notre patrimoine : c’est un trésor à croquer pour lequel nous nous battons jour après jour avec fierté et envie de satisfaire les consommateurs.
D’HIER À AUJOURD’HUI : DES DÉCENNIES D’HISTOIRE QUI SE TRANSMETTENT
C’est en 1930 que le territoire des Alpes de Haute-Durance connaît son essor avec la culture arboricole, et principalement celle de la pomme. Historiquement, ces terres ont accueilli des productions de fruits : en effet, depuis le Moyen Âge, des générations de producteurs de fruits se succèdent et valorisent le terroir de la Haute-Durance. La nature y est belle, généreuse.
Elle incite au respect, à la reconnaissance, à l’exigence. Les premiers écrits retrouvés mentionnent d’ailleurs des transactions de fruits dans les Hautes-Alpes dès 1358. C’est au début du XXe siècle qu’on note dans le Vaucluse que le pommier est beaucoup plus répandu en montagne que dans les plaines, où il se fait rare.