Bulles en fureur est un évènement culturel national qui met la bande dessinée au service de l’insertion des jeunes confrontés à la justice.

Il est organisé en partenariat avec la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême. Cette manifestation permet à des jeunes pris en charge par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de se familiariser tout au long de l’année avec la lecture et l’écriture. Support à l’action éducative, elle offre aux jeunes un univers facilitant la création, l’imagination et l’échange. Bulles en fureur favorise l’accès à la culture, l’éducation à l’image et concourt à la prévention et à la lutte contre l’illettrisme. Les thématiques abordées dans les BD sont mobilisées par les équipes éducatives pour travailler avec les jeunes sur des questions telles que la relation aux autres, le rapport à la loi, la santé ou encore la citoyenneté.

Droit à l’image des mineurs pris en charge par la PJJ

Des règles importantes relatives au droit à l’image des mineurs pris en charge par la PJJ sont à respecter. En vertu des articles L.13-3 et L.513-4 du code de la justice pénale des mineurs et de l’article 39 bis de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, l’anonymat requis est général (image, nom et prénom, voix, lieu d’habitation, actes commis, famille proche le cas échéant). Il est donc interdit de diffuser, de quelque manière que ce soit, des informations relatives à l’identité ou permettant l’identification d’un mineur placé sous main de justice. Il est impératif de recueillir les autorisations écrites des titulaires de l’autorité parentale, et du mineur lui-même, nonobstant les règles ci-dessus énoncées. En d’autres termes, il est impératif de disposer des autorisations, même si l’anonymat a été respecté par les journalistes. Les journalistes devront flouter, modifier les prénoms des jeunes interviewés, photographiés et filmés, et modifier leurs voix.