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AIX EN PROVENCE : Une soirée au profit du projet Bulles Roses (des plongées thérapeutiques contre le cancer du sein)

Considérée comme un remède antistress très efficace, la plongée sous-marine en bouteille permet, depuis le mois d’octobre, à des patientes opérées pour la plupart à Aix-en-Provence d’un cancer du sein, de respirer sous l’eau, en apesanteur. 

L’objectif de l’association ASENOGYN (association dédiée à la formation, la recherche et au développement en sénologie et oncologie gynécologique) qui porte cette initiative : les aider à surmonter opérations et traitements grâce aux bénéfices reconnus de la plongée.

S’appuyant sur les travaux du Dr. Mathieu Coulange, le projet médical « LES BULLES ROSES CONTRE LE CANCER DU SEIN » a été lancé en octobre dernier par le Dr Vaini Cowen – chirurgien gynécologue à l’Hôpital Privé de Provence (HPP) et à la maternité de l’Étoile (Aix-en-Provence), à l’origine de la création de l’association ASENOGYN – en collaboration avec Michelle Andres, sophrologue, et les clubs de plongée d’Aix “AIXPLO” et de Cabriès “CABPLONGÉE”, avec des séances en piscine.

Cette méthode innovante et thérapeutique, combine les bienfaits de l’activité physique et de la relaxation en milieu aquatique.

« Cela fait très longtemps que l’on sait que la nature et la mer sont bénéfiques pour la santé. Il a été scientifiquement prouvé que la respiration avec un détendeur permet aux personnes immergées de diminuer leur fréquence cardiaque et leur fréquence respiratoire. Cela a été étudié dans un certain nombre de situations de stress, comme avec les rescapés du Bataclan ou encore des personnes atteintes de cancer ».

Cette première édition des Bulles Roses permet à 17 patientes qui ont été opérées d’un cancer du sein d’expérimenter cette activité et ses bienfaits. Il est très agréable de les retrouver dans un tout autre contexte que celui de l’hôpital. Ce projet les aider à surmonter leurs traitements et à reprendre confiance en elles. Elles se retrouvent dans un état proche à celui de la méditation et ressortent transformées après chaque immersion » développe le Dr Vaini Cowen qui, grâce à ce projet, allie toutes ses passions : la médecine et la cancérologie, la plongée sous- marine et la méditation.

Depuis le 11 octobre, 17 patientes se retrouvent ainsi tous les 15 jours en moyenne, dans la piscine du Centre sportif Universitaire d’Aix-en-Provence ou la piscine métropolitaine Guy Drut de Bouc-Bel-Air pour des baptêmes, exercices et perfectionnement. Encadrées par des moniteurs sport santé bénévoles des clubs de plongée partenaires affiliés à la FFESSM, les patientes bénéficient, sur toutes les sorties, d’un suivi médical et d’un accompagnement psychologique assurés respectivement par le Dr Vaini Cowen et la sophrologue Michelle Andres, qui a déjà mené 4 groupes en Égypte pour des stages de plongée en apnée en 2018 et 2019. Un médecin hyperbariste est par ailleurs associé au projet.

Pour Michelle Andres, sophrologue : « Aller vivre une expérience comme mettre la tête sous l’eau va permettre de voir que vous avez des capacités, que vous pouvez faire confiance en votre corps, qu’il a des ressources… ».

Quinze d’entre elles ont accepté d’aller encore plus loin : passer leur niveau 1 de plongée en 2025 afin de pouvoir descendre dans la zone des 20 mètres et participer, en octobre 2025, à une semaine de plongée thérapeutique en Méditerranée.

UN PROJET QUI PERMET DE MENER EN PARALLÈLE UNE ÉTUDE SCIENTIFIQUE

Aurélie, Aline, Béatrice, Antonella, Alexandra, Michelle, Sylvie, Soline, Elisabeth, Lydia, Claude, Marie- Claire, Nathalie, Valérie…. Âgées de 30 à 70 ans, elles n’ont pas hésité à se jeter à l’eau pour s’initier à la plongée subaquatique dans le cadre de ce projet. Elles font par ailleurs partie d’une étude scientifique qui sera menée pendant la formation au niveau 1 des patientes, qui se prolongera ensuite en octobre 2025 pendant la semaine de plongée.
Au cours de cette étude, la fréquence cardiaque avant et après plongée et la fréquence de la respiration seront mesurées. Des questionnaires viendront par ailleurs en complément, avec des tests de qualité de vie et de qualité de sommeil, pour la plupart à partir d’instruments connectés. Avec pour objectif également d’observer le stress des patientes avant de participer au stage thérapeutique et dans quelles conditions elles se retrouvent après le projet…

UN PROJET QUI PASSE PAR UNE CAMPAGNE DE CROWFUNDING

Initiée par ASENOGYN (association dédiée à la formation, la recherche et au développement en sénologie et oncologie gynécologique), une campagne de crowdfunding a été lancée en septembre pour soutenir le projet, permettant aux donateurs de bénéficier d’une déduction fiscale de 66 %.

13 % de la collecte ont à ce jour été récoltés. D’autres sources de financement sont par ailleurs prévues. Outre le mécénat et les sponsors, le projet sera notamment financé par des actions organisées par les patientes elles-mêmes et leurs proches.