TROYES : Victor HUGO publie Notre-Dame de Paris en 1831
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TROYES : Victor HUGO publie Notre-Dame de Paris en 1831
Cette exposition, visible sur les larges panneaux en gare de Paris EST du 16 septembre au 31 octobre 2024, permettra à de nombreux voyageurs de faire la découverte de l’exposition exceptionnelle « Notre-Dame de Paris : la querelle des vitraux » – organisée par la Cité du vitrail à Troyes.
En partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Île-de-France jusqu’au 5 janvier 2025 – qui revient sur 30 années de débats (1935-1965) sur la place de l’art contemporain au sein de Notre-Dame de Paris, à travers des documents d’archives mais aussi des tableaux et les vitraux d’époque tout juste restaurés.
L’exposition en gare de Paris Est sera aussi l’occasion de découvrir ou redécouvrir l’histoire et les richesses exposées à la Cité du vitrail, site culturel du Département de l’Aube à Troyes.
Cet événement, qui s’inscrit dans l’agenda culturel des gares mis en place par SNCF Gare & connexions pour contribuer à la diffusion de la culture auprès de tous les publics, propose une scénographie créée spécialement pour la gare de Paris EST.
Lorsque Victor HUGO publie Notre-Dame de Paris en 1831, la cathédrale est en bien mauvais état. La progressive prise de conscience de sa valeur symbolique et historique aboutit à d’importantes campagnes de consolidation et de restauration. Les architectes Eugène VIOLLET-LE-DUC et Jean-Baptiste LASSUS sont alors retenus sur concours pour diriger ce vaste chantier. VIOLLET-LE-DUC est notamment chargé d’installer de nouveaux vitraux pour les fenêtres hautes de la nef. Auparavant ornées de verrières du XIII e siècle, ces dernières ont été déposées en 1753 pour faire entrer davantage de lumière. En l’absence des modèles médiévaux d’origine, VIOLLET-LE-DUC s’est inspiré des vitraux de la cathédrale de Bourges. Ces nouvelles verrières, exécutées par le verrier Nicolas COFFETIER vers 1855-1860, offrent au regard un décor de grisaille animé de rinceaux végétaux. Toutefois, jugée peu satisfaisante d’un point de vue histo – rique et esthétique, cette intervention fut par la suite critiquée, ouvrant la voie à la possibilité d’une nouvelle création.