TROYES : Jean HEBERT STEVENS, artiste
Cette exposition, visible sur les larges panneaux en gare de Paris EST du 16 septembre au 31 octobre 2024, permettra à de nombreux voyageurs de faire la découverte de l’exposition exceptionnelle « Notre-Dame de Paris : la querelle des vitraux » – organisée par la Cité du vitrail à Troyes.
En partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Île-de-France jusqu’au 5 janvier 2025 – qui revient sur 30 années de débats (1935-1965) sur la place de l’art contemporain au sein de Notre-Dame de Paris, à travers des documents d’archives mais aussi des tableaux et les vitraux d’époque tout juste restaurés.
L’exposition en gare de Paris Est sera aussi l’occasion de découvrir ou redécouvrir l’histoire et les richesses exposées à la Cité du vitrail, site culturel du Département de l’Aube à Troyes.
Cet événement, qui s’inscrit dans l’agenda culturel des gares mis en place par SNCF Gare & connexions pour contribuer à la diffusion de la culture auprès de tous les publics, propose une scénographie créée spécialement pour la gare de Paris EST.
JEAN HÉBERT-STEVENS (1888-1943)
Au début du projet, HÉBERT-STEVENS se voit confier les figures de saint Loup et de saint Germain. Toutefois, suite aux changements d’iconographie, il doit finalement représenter sainte Radegonde et saint Martin, pour lequel il remploie les précédents panneaux de saint Germain. Les critiques de la commission en 1937 s’attachent surtout à la couleur des chairs. Celles de 1939, plus nombreuses, concernent essentiellement l’échelle des personnages et les plis de la robe de sainte Radegonde. HÉBERT-STEVENS est l’un des rares artistes à avoir récupéré ses vitraux après leur mise en caisse ; s’il n’a pas apporté de modification, quelques retouches ont cependant été réalisées, mais l’identité de leur auteur reste inconnue. Des éléments de la verrière ont été présentés lors de la rétrospective posthume de l’artiste au Salon d’Automne en 1943.
Artiste présenté dans l’exposition…