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TOULOUSE : Le coup d’Ekla de Léa Georges

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TOULOUSE : Le coup d’Ekla de Léa Georges

La Lilloise d’origine, installée dans le quartier d’Arnaud Bernard à Toulouse, fait partie des lauréats de la Bourse Initi’active Jeunesses délivrée par le Département.

Son projet ? Créer un tiers-lieu pour valoriser et épauler les entrepreneurs du secteur culturel : Ekla. Portrait.
Léa Georges est une femme de l’ombre. De celles qui préfèrent agir en coulisses plutôt que d’être dans la lumière. À 29 ans, la Lilloise d’origine, installée dans le quartier d’Arnaud Bernard à Toulouse, travaille depuis 9 ans dans la gestion et le développement de projets et de structures culturelles, après un diplôme de l’Institut Catholique de Toulouse, complété par un master obtenu à Aix-en-Provence. C’est déjà une professionnelle chevronnée. Méthodique, organisée, bosseuse, la jeune femme, par ailleurs salariée à mi-temps chez Wyld, une association qui monte des événements artistiques, est à l’origine du Bel Air Festival, festival de musiques électroniques, dans le Comminges.
Bienveillance, tolérance, inclusion

Il y a un peu plus d’un an, elle se lance un nouveau défi : créer un tiers lieu culturel pluridisciplinaire à Toulouse :  Ekla. « Nous sommes partis du constat que beaucoup d’entrepreneurs du secteur culturel manquaient, malgré de très belles idées, de connaissances administratives, juridiques ou financières », explique Léa Georges. Ekla sera un bar, un lieu de convivialité et de lien social, mais aussi de transmission et d’innovation sociale avec des ateliers que tout un chacun, riverain ou professionnel, sera libre de proposer. Et enfin, un lieu ressource et d’accompagnement pour les porteurs de projet, comme une pépinière. « Nous aimerions aussi travailler avec des MJC sur un axe jeunesse, avec la Mission locale sur un volet insertion. En résumé que ce soit un lieu inclusif, où règnent bienveillance et tolérance», complète-t-elle.

Recherche un local

En attendant de trouver un local, Léa Georges et les deux autres porteurs de projets Léo Lecerf et Adrien Silvester, organisaient en juillet une première manifestation pour se faire connaitre dans l’enceinte des Musée des Abattoirs, avec des performances musicales, théâtrales, de danse, des ateliers intergénérationnels (swing, batucada, création numérique), un marché  de créateurs, ainsi que des conférences et des table-rondes sur la culture. Cette première étape, soutenue par le Département par le biais de la bourse Initi’active jeunesses, a réuni 1300 participants. Prochain objectif pour l’équipe ? Multiplier d’ici la fin de l’année les actions « hors les murs » avec différentes structures et en 2025 organiser un nouvel événement avec le théâtre des Mazades. Histoire de continuer d’imprimer leur marque.

SOURCE : Conseil départemental de la Haute-Garonne.