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TOULOUSE : À Bagatelle, un escape game autour du logement…

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TOULOUSE : À Bagatelle, un escape game autour du logement social

De la demande, jusqu’à l’attribution d’un logement, toutes les étapes étaient expliquées par le jeu : la Maison des solidarités de Bagatelle s’est transformée en Escape-Game le 18 janvier 2024, dans le cadre d’ateliers logements, conçus par le Conseil départemental de la Haute-Garonne et le Groupe des Chalets. 

« Je suis désolée, vous ne repartirez pas avec les clés d’un logement social, mais nous allons jouer ensemble et essayer de répondre à toutes vos questions pour faciliter vos démarches », explique Clémence Labbé, conseillère en éducation sociale et familiale au CD 31 en ce début de matinée. Autour de la table Sabrile, Akila, Hafida et Saadea sont ravies. « Je veux pouvoir me débrouiller seule pour faire ma demande correctement, je suis là pour apprendre », témoigne Sabrile. C’est l’objectif de ce jeu d’énigmes « Escape Toit », autour de la demande de logement social proposé aux habitants qu’ils soient déjà locataires chez un bailleur ou en demande d’un logement.

« Nous avons constaté que dans un contexte de hausse des demandes de logements sociaux, les procédures n’étaient pas très bien comprises ; évidemment cela pénalise les demandeurs », confie Clémence Labbé. Avec ses homologues des Chalets Clémence Lamy et Lucie le Gouic elles ont donc conçu ce jeu inspiré de situations concrètes rencontrées dans leur quotidien.

Jouer pour comprendre ses droits

« Apprendre par le jeu permet de faire passer les informations plus concrètement », estime aussi Clémence Lamy. Parmi les idées reçues balayées ce matin : Quels sont les papiers obligatoires pour une demande complète et ceux que l’on ne vous demandera jamais ? Une demande est-elle permanente ou faut-il la renouveler ? J’ai un enfant handicapé, suis-je prioritaire ? Toutes s’affairent pour débloquer les énigmes et avancer dans leur parcours jusqu’à l’attribution d’un logement et la signature d’un bail…

Finalement Hafida déverrouille le coffre fort et brandit la clé factice « C’est gagné ! Je pensais que ce matin on pourrait accélérer mon dossier, bon ce n’est pas le cas, plaisante-t-elle. Mais maintenant je connais mes droits et je pourrai même aider ceux qui me le demandent. »

SOURCE : Conseil départemental de la Haute-Garonne