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TOULON : Yann BIZIEN : « L’UE nous a dépossédé de n…

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TOULON : Yann BIZIEN : « L’UE nous a dépossédé de notre souveraineté »

Yann Bizien écrit une lettre au chef d’Etat-major des armées françaises.

Mon général,

Guerre en Ukraine, guerre en Israël  et en Palestine, putschs en Afrique, opération d’épuration ethnique en Arménie, tensions en zone Asie et Pacifique, terrorisme djihadiste, invasion migratoire du continent européen et en particulier de la France, le monde s’embrase, notre diplomatie a perdu de sa vigueur, les esprits bellicistes sont partout, y compris chez nous.

Dans ce contexte hyper inflammable, alors que le seul porte-avions français est immobilisé dans le port militaire de Toulon pour une longue période de maintenance industrielle indispensable, et que nos parlementaires n’ont jamais mis assez de pression à l’exécutif pour en avoir un second en ligne, pour garantir la permanence de notre outil de projection de puissance, nous avons plus que jamais besoin de toutes nos armées en protection et en défense du territoire national.

Sur le plan interne, l’état d’envahissement, de délitement, d’ensauvagement, de communautarisation, d’islamisation, de faillite et de déclin de notre société s’aggrave. En 2023, notre pays ne va pas mieux qu’au moment de la première élection « par effraction » d’Emmanuel Macron en 2017.

Pire, la situation de la France s’est particulièrement aggravée depuis 2017.

Nos frontières ont été effacées des cartes et des esprits. Elles n’existent plus. Notre pays est devenu une passoire. Elles sont violées chaque jour par des régiments entiers de jeunes mâles venus du continent africain et de pays musulmans. Ils entrent sur notre territoire en y étant accueillis, pris en charge et assistés à nos frais, sans transparence et contre notre volonté.

Cette réalité est désormais considérée comme une norme par tous les immigrationnistes, les sans-frontiéristes, les européistes et les mondialistes.

Le gouvernement ne contrôle plus l’immigration invasive, saturante et de conquête qui impacte toute notre société, notre sécurité et notre avenir.

Nous avons eu notre 10 mai 1940. Ce qui se passe en France aujourd’hui, autrement, est aussi grave.

Ce Gouvernement maintient tous les dispositifs coûteux, d’accueil, de regroupement familial, de prise en charge médicale, de dévoiement du droit d’asile, d’assistance sociale et financière. Il n’améliorera pas le taux d’exécution des mesures d’éloignements des déboutés et des OQTF. Il ne permettra pas d’imposer l’assimilation des centaines de milliers d’étrangers déjà présents sur notre territoire. Son futur projet de Loi « Asile et Immigration » garantira la continuité de ce que nous subissons en termes de régularisations, de naturalisations et d’insécurité. Il ne corrigera aucune de nos faiblesses, y compris la baisse de la natalité, faute de politique de soutien de nos familles.

Le dernier arrêt de la CJUE signifie que la seule marge de manœuvre que possédait la France pour faire face à l’explosion et à l’envahissement migratoire, à savoir le refoulement des migrants qui entrent illégalement chez nous, est réduite à néant. Les décisions successives de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) et plus récemment de la Cour de Justice de l’Union (CJUE) entravent la capacité jadis souveraine des États à endiguer les flux migratoires.

Il ne nous reste plus aucun droit. L’UE nous a dépossédé de notre souveraineté sans être elle-même pleinement souveraine.

La violence et l’insécurité réelle explosent partout sans que cela ne soit réellement admis par le pouvoir. Elles ont même basculé en émeutes et en pillage en juin dernier, faisant craindre le pire pour notre avenir.

Nous ne pouvons déjà plus compter les victimes tellement elles sont nombreuses chaque jour dans nos rues, dans les transports, à l’école, dans les gares, les aéroports.

Nos forces de sécurité intérieure sont attaquées et lâchées par un droit de plus en plus partisan des coupables et une justice laxiste. Elles perdent le contrôle de nombreuses portions de notre territoire conquises par des racailles et des voyous non assimilés. Nos commissariats, nos casernes de Gendarmerie, nos Mairies et nos Ecoles sont attaqués et brûlés.

Nos tribunaux, comme nos prisons, sont saturés.

La menace d’attentats islamistes pèse toujours fortement sur le sol national avec la présence répertoriée de plus de 5 300 profils dangereux en France et de 300 jeunes mineurs ou « lionceaux du califat », enfants de djihadistes. Nos services de renseignement auraient même détecté des relais terroristes émergents en Europe, faisant craindre de nouvelles attaques meurtrières du type Bataclan. Des anciens islamistes revenant de zones de combat à l’étranger, des sortants de prisons, des jeunes radicalisés en France, des soldats autonomes d’Allah, dépourvus de lien avec des organisations terroristes, tous motivés par leur idéologie mortifère, sont prêts à en découdre et attendent manifestement leurs directives ou des opportunités.

Une réplique de ce scénario du pire et cauchemardesque serait insupportable pour les Français.

Nos Armées peinent à conserver de l’attractivité, à recruter et à fidéliser. Les droits des militaires n’ont pas assez progressés quand tous les autres droits se sont étendus dans notre société. De même, les départs de la Police et de la Gendarmerie n’ont jamais été aussi nombreux quand ces métiers comportent plus de risques qu’auparavant.

Notre contribution financière au fonctionnement de l’OTAN doit être multipliée par un facteur 3 en seulement 7 ans sans que cela ne nous rapporte quoi que ce soit en matière d’inviolabilité de nos frontières et de sécurité intérieure. Le devoir immédiat de l’OTAN serait de planifier le déploiement de sa flotte en Méditerranée pour y dresser un rideau de fer protecteur, contre les flux migratoires invasifs. Mais, là aussi, rien n’est entrepris. Il n’y a aucune volonté réelle ni aucune décision opérationnelle prise pour stopper les flux migratoires en Méditerranée. Bien au contraire, ils sont encouragés grâce aux subventions accordées à des ONG complices des passeurs et des trafiquants.

Le prix de l’énergie et des produits de consommation s’est envolé à cause de la guerre en Ukraine et de la volonté belliciste des dirigeants occidentaux qui ne font rien pour promouvoir la paix. Ces prix atteignent désormais des niveaux insupportables pour les français qui s’appauvrissent. Russie et Arabie saoudite usent de leur pouvoir sur le cours de l’or noir.

La solution de paix pour retrouver de l’équilibre et de la stabilité à l’Est de notre continent est pourtant connue : fin de l’expansion de l’OTAN vers l’Est, pas d’Ukraine dans l’UE ni dans l’OTAN, et une solution de paix négociée sur les lignes de front actuelles. Sans cet équilibre, nous risquons une guerre à outrance du temps long qui nous épuiserait et qui pourrait même déboucher sur un scénario nucléaire qu’aucun responsable ne peut valider.

Notre avenir, c’est une Ukraine neutre et c’est une relation diplomatique et commerciale avec la Russie.

Nous sommes en réalité trop fragilisés pour pouvoir penser autrement.

Par ailleurs, le niveau scolaire s’effondre. Les enseignants désespèrent face à des jeunes qui rejettent notre culture, nos Lois et la Laïcité. Ils ne sont plus motivés.

Les métiers du régalien ne font plus rêver.

Les idéologies progressistes ravagent toute notre société. Nous basculons dans une décadence morale qui nous rappelle celle de l’ex empire romain.

Depuis 2005, et la haute trahison du Traité de Lisbonne voté en 2008 contre leur volonté, les Français ne sont plus entendus, écoutés et consultés par référendum. L’exécutif exerce son pouvoir avec l’argent des contribuables, jusqu’à décider de soutiens financiers et militaires pour la guerre, mais sans eux et sans transparence. C’est un problème démocratique grave.

Le peuple est également empêché d’exercer sa souveraineté. Il est dépossédé de tous ses vieux attributs démocratiques, de sa souveraineté, de ses racines, de sa culture et de son identité.

La patrie, déchirée, s’est effondrée. Il n’y a plus d’unité, de fraternité et de cohésion dans le pays.

La classe politique n’a plus l’ambition, le courage et l’esprit de responsabilité nécessaires pour faire face à l’enjeu du péril intérieur et pour redresser la France. Divisée, éclatée, elle est devenue totalement impuissante. Tiraillée par des forces extérieures, intérieures, étrangères et idéologiques, elle a capitulé lâchement, faisant semblant de gouverner, pour gagner du temps.

Dans ces conditions, le premier théâtre d’opérations de nos armées doit être celui du territoire national en soutien des forces de sécurité intérieure affaiblies, débordées et dépassées.

En ces temps très troublés, les Français ont plus que jamais besoin de toutes leurs armées sur le sol national et dans les territoires. Ils ne veulent pas d’une invasion. Ils veulent que nos frontières soient défendues. Ils veulent être protégés du danger islamiste, de la racaille et des voyous qui prolifèrent partout. Ils ont un immense besoin de sécurité chez eux, dans la rue, dans les transports publics, à l’école, dans nos lieux de culte, dans les commerces, dans les gares, dans les aéroports. Ils veulent préserver leur civilisation et leur modèle de vie. Ils veulent sauver la patrie et retrouver leur souveraineté dans leurs frontières de 1992.

Mon général, j’ai eu l’honneur de passer une petite heure dans votre bureau en 2011 puis de travailler avec vous durant quelques semaines. Les Armées doivent être fidèles au peuple. Les Français comptent sur vous et sur nos Armées en permanence et partout en France.

Bien respectueusement,

Yann BIZIEN.

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