Je ne suis pas japonais, mais je me mets bien volontiers à leur place quand, armés de tout leur courage, ils viennent encore faire du tourisme pour visiter et découvrir la France dans son état épouvantable d’envahissement, d’ensauvagement, de déclassement et de délaissement. 

Car, par contraste, le Japon est l’empire du respect, du civisme, de la propreté et de la courtoisie.

Nos amis japonais découvrent notre vieille capitale crasseuse, sa violence, sa délinquance et sa criminalité. Certes, ils voyaient Paris brûler dans les médias depuis l’arrivée au pouvoir par effraction d’Emmanuel Macron. Mais lorsqu’ils quittent la morosité parisienne pour découvrir la province, ils constatent qu’on nous arrache la France et que nous ne sommes plus que de pauvres déclassés et dépossédés de la terre de nos parents et de nos ancêtres.

Nos amis japonais découvrent que dans la France délitée, divisée et fracturée on ne partage plus la même histoire, la même morale, les mêmes valeurs, la même identité, la même douceur de vivre et les mêmes espoirs.

Ils ne voient plus qu’un pays ouvert à tous les vents contraires, abandonné par la classe politique au pouvoir et livré à des forces étrangères. Bref, ils voient une vieille nation disparaître et partir en fumées.

Voilà le résultat de l’électoralisme, de la lâcheté politique, du laisser-faire, de l’abandon de la fierté patriotique, de la priorité nationale et de nos frontières. Ce résultat se voit. Et les touristes le touchent du doigt, quand ils n’en sont pas aussi les victimes.

Une courte majorité d’électeurs a confié à deux reprises le destin de la France à un jeune Prince immature et irresponsable qui a sabordé de façon irréversible notre héritage historique, sacré et commun. Il faudrait demain un miracle pour y remédier. Il faut donc croire à l’étincelle du miracle. Car la cause, on la connaît.

Yann BIZIEN.

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