La cérémonie s’est déroulée en présence de Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, de Josée Massi, maire de Toulon, de Yannick Chenevard, Laure Lavalette et Stéphane Rambaud, députés du Var, de François de Canson, vice-président de la Région Sud et de Jean-Louis Masson, président du Département.

À partir du 18 août, les bombardiers alliés attaquent à plusieurs reprises la presqu’île de Saint-Mandrier, lieu de retranchement des Allemands. La rade et la ville de Toulon connaissent une campagne intensive de bombardements de la part des alliés.

Le 23 août, résistants et libérateurs alliés se rejoignent dans le centre-ville de Toulon, libérée trois jours plus tard, après des combats intensifs. Le 28 août, la capitulation du contre-amiral Ruhfus, réfugié dans les fortifications de Saint-Mandrier, sonne la libération de la rade de Toulon.

Au 25 septembre 1944, plus de 324 000 soldats, 68 000 véhicules, 490 000 tonnes de ravitaillement ont été débarqués et 4 259 sorties réalisées le 15 août par l’aviation alliée. Ce bilan illustre le succès de la préparation et de la réalisation du Débarquement en Provence. Car, dans les ports stratégiques de Marseille et Toulon, les forces allemandes ont reçu l’ordre de tenir jusqu’à la dernière cartouche. Une fois libérés, ils vont jouer un rôle logistique et stratégique pour le ravitaillement des armées alliées puisque plus de 900 000 hommes et 4 millions de tonnes de matériel y transitent jusqu’en 1945.

Photos Philippe OLIVIER (PRESSE AGENCE – LA GAZETTE DU VAR).