L’intervention télévisée de Macron nous a encore montré un président inaudible, sans vision, sans action !

Comme en France, après les émeutes et les désastres quotidiens, nous vivons en toute quiétude, il avoue qu’il a fallu 100 000 policiers pour assurer la sécurité des visites de Charles III et du Pape !
Sur la question migratoire, après le discours du Pape qui a appelé à la solidarité, Macron confirme : « Les migrants ne sont pas de envahisseurs. Ceux qui se réfugient chez nous ne doivent pas être considérés comme un fardeau à porter ». Il a même paraphrasé Michel Rocard qui lançait en 1989 : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».
Révélateur de ses ambiguïtés, l’immigration est le dossier noir de Macron : « Nous Français, nous faisons notre part. Nous investissons deux milliards d’€ pour ce qu’on appelle l’hébergement d’urgence. Nous devons être, humains, mais on doit être rigoureux ».

Relançant les débats sur la solidarité européenne, Lampedusa est désormais la terre d’exil de 12 000 migrants, venus d’Afrique du Nord.
A la télévision, sauf sur CNews, dans la presse nationale et régionale, nous sommes assommés par une propagande favorable à l’immigration, qui nous culpabilise. La France se trouve confrontée à une immigration motivée par nos avantages sociaux. Cette propagande encourage les trafiquants et les passeurs.

En Italie, Giorgia Meloni défend l’idée d’un blocus naval, seule façon d’arrêter l’immigration clandestine. Débordée par cette immigration illégale, l’Italie est dans l’impasse.

Mais, les populations de l’Afrique de l’Est sont peu assimilables, de même que pour les ressortissants du Bangladesh et du Sri Lanka. L’accueil de réfugiés venant de pays dont l’adhésion à l’UE est en cours, paraît inadmissible. C’est le cas de ressortissants de l’Albanie ou du Monténégro.

Toutefois, il est urgent de redéfinir les critères du droit d’asile pour limiter le flux de réfugiés et expulser les demandeurs dont l’asile a été refusé. Aujourd’hui les réfugiés en France sont de nationalités très diverses et leurs profils sont de nature très différente, notamment. La population de réfugiés sous protection de l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) était estimée à 547 102 personnes au 31 décembre 2022. S’ajoute à cette population une centaine de milliers de réfugiés ukrainiens qui sont en France et disposant d’un régime particulier, lié à la guerre dans leur pays.

De retour de Rome, le ministre de l’Intérieur s’est montré très clair : «  la France n’accueillera pas de migrants qui viennent de Lampedusa «  Après avoir tellement menti, peut-on enfin le croire ?

Bernard BERTUCCO VAN DAMME.