TOULON : Entre le juridique et le social, l’Union Patrona…
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TOULON : Entre le juridique et le social, l’Union Patronale du Var fait la force
De nature juridique ou sur le plan social, ces matières ô combien importantes dans la vie en société(s) sont mouvantes et nécessitent de la coordination afin de considérer l’information dans sa pleine mesure.
L’Union Patronale du Var y veille dans un dialogue permanent et transversal entre ses services dédiés.
« La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent » (Montesquieu). Afin de mieux faire, de bien conseiller, d’orienter dans le bon sens, le service Enosys d’assistantes sociales et de psychologues du travail, que manage Isabelle Innocenti à l’UPV, travaille de concert avec le pôle juridique « maison » dirigé par Nathalie Chauvin. Ainsi, les assistantes sociales Anissa Payan, en charge de la coordination, Audrey Laguens, forte de son appétence juridique, et Marion Le Bihan, référente en montage de projets, croisent leur expertise avec celle de Lou Derin, juriste en première ligne des problématiques du monde entrepreneurial, notamment s’agissant du droit du travail et de la sécurité sociale. « Tout est actualisé en permanence », confie cette dernière qui maîtrise parfaitement l’accès à l’information, en l’occurrence de façon « rapide, fiable et vérifiée via des canaux officiels », ce qui n’est pas toujours le cas en ligne. Cette circulation des dernières données juridico-sociales est une valeur ajoutée de premier plan pour Isabelle et son équipe dans leur capacité à répondre de manière précise et en situation aux questionnements quotidiens.
Eclairages à la source
« Notre réactivité est un atout majeur », précise la directrice d’Enosys, « notamment sur des sujets sensibles, émotionnels, que sont l’inaptitude ou le licenciement. Les éclairages juridiques sont plus que nécessaires ». « Il en va conjointement de notre crédibilité », souligne Marion. « Lorsque l’on vient voir une assistante sociale ou une psychologue du travail, on s’attend à une réponse adaptée. Par exemple concernant les nouvelles dispositions sur la retraite, nous avons besoin d’un décryptage de la loi, de son contenu, des échéances, de ce que cela change pour le salarié, pour le chef d’entreprise. Nous pouvons ainsi donner de la lisibilité ». Audrey renchérit : « il y a la législation, mais aussi les procédures que l’on doit connaître. En matière de prévoyance, je peux évoquer le cas d’une personne qui était en arrêt de travail lorsque son employeur a changé de prestataire. Personne dans l’entreprise ne savait comment faire ni qui avait la responsabilité d’indemniser le salarié. Nos interrogations croisées avec Lou ont permis de répondre que la charge incombait au prestataire initial. Cela paraît simple en l’expliquant ainsi, mais l’incertitude a duré un an jusqu’à ce que l’on nous sollicite ».
Tiers de confiance
Au fil du temps et des échanges, du déblocage de situations parfois catastrophiques auxquelles il se fait un devoir de répondre, le service social de l’Union Patronale du Var s’est créé en propre sa jurisprudence, sa veille documentaire, ses référentiels de réflexion, son fonds de ressources. Quelles sont les obligations de chacun, qui est dans son bon droit ? Ces questions, et leurs réponses, impactent également les salariés car elles émanent de tiers de confiance ne faisant pas partie des structures qui les emploient. « La notion de confidentialité, qui est à la base de nos actions, libère plus facilement la parole », soutient encore Audrey (au centre sur la photo), « d’autant que la discrétion est aussi en cœur de notre métier de juriste, de notre éthique », ajoute Lou (à gauche). En outre, conclut Marion, « dans le social, nous avons la culture du travail collectif, pour mieux répondre aux besoins ». Le tout en parfaite harmonie avec ce que les lois permettent.
SOURCE : Var Entreprises – Newsletter de Juillet – Aout 2023