SAINT CLOUD : Après l’IMA, le Bristish Muséum, le Centre Po…
Partager :
SAINT CLOUD : Après l’IMA, le Bristish Muséum, le Centre Pompidou, Lassaâd METOUI expose à la Galerie Icare
Depuis le 26 septembre et jusqu’au 25 octobre, Lassaâd Metoui a installé 14 œuvres originales en grand format et une quinzaine de litographies au sein de la Galerie Icare (7 avenue de Longchamp – Saint Cloud).
« Le sens figuré », titre de cette exposition du célèbre calligraphe, met en exergue son inspiration première et ses compositions qui renvoient toujours aux mots mis en arabesques. Ceux -ci incarnent des concepts philosophiques tels que la « pensée », l’« intelligible », l’« esthétique ». Lassaâd étudie pendant de longs mois les travaux des philosophes tels que Nietzsche, Schopenhauer, Heidegger ou Hikadō Nishida avant de laisser parler ses pinceaux et calames.
C’est un voyage parmi ces mots, comme « une conversation entre le terrestre et le céleste », selon les mots de David Foenkinos, écrivain ami de l’artiste, qui nous est proposé dans cette exposition. Lassaâd Metoui nous partage ici, la figure calligraphiée de quelques mots ou expressions qu’il pare des plus beaux atours pour nous inviter à communier avec lui autour de la beauté du monde.



Installé en France depuis le début des années quatre-vingt après un passage en Belgique, il est aujourd’hui un artiste majeur dans sa discipline.
« Dans la calligraphie, Lassaâd Metoui est aujourd’hui reconnu comme un artiste majeur mais sa pratique dépasse ce cadre pour en faire un plasticien complet. » Louis Gevart, Critique d’art, membre de l’AICA-France, docteur en histoire de l’art.
Il manie avec maestria le calame et le pinceau dans des créations librement inspirées de l’art calligraphique avec des périodes de latences pendant lesquelles il apprend, découvre, réfléchit dans ses carnets de notes pour alterner avec des périodes d’effervescence créatrice.
« Son existence entière me semble être une conversation entre le terrestre et le céleste » David Foenkinos
Sa création s’épanouit notamment avec l’utilisation du noir le plus noir dont les pigments absorbent plus de 99% de la lumière
« La lumière est absorbée pour ne laisser que la pureté des traits, la forme pure. » Lassâd Metoui
Dans sa jeunesse, il étudie la calligraphie arabe classique auprès de grands maîtres et s’intéresse très vite aux différentes civilisations ayant développées cet art du geste, du souffle et de l’esprit, autant poétique que plastique, Lassaâd Metoui s’inspire tout autant de la peinture occidentale (de Matisse et de Paul Klee à Soulages) que de l’art d’Extrême-Orient, notamment japonais. Il fait évoluer son art de plasticien vers une modernité qui transcende les cultures.
Il est exposé notamment Centre Georges Pompidou, musée Guimet, British Museum, musée du Bardo, musée d’Art du Castello Sforzesco de Milan, a réalisé des performances au British Museum, à la BNF, au Grand Palais, à l’Institut du Monde arabe…
Outre ses œuvres artistiques, Lassaâd Metoui a illustré une quarantaine d’ouvrages de Khalil Gilbran Amélie Nothomb, Alain Rey, Omar Khayyam, Jacques Salomé…