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SAILLANS : Jérôme PIGNARD poursuit son aventure viticole avec l’acquisition de Clos Toumalin

Après avoir racheté le Château La Vieille Cure en 2018, Jérôme Pignard poursuit son aventure viticole avec l’acquisition de Clos Toumalin en appellation Canon-Fronsac.

Une AOC bien connue des spécialistes et un millésime 2022 d’une très grande élégance sublimée par le savoir-faire d’artisans et la passion d’experts en œnologie… Nichée sur le plateau de Canon-Fronsac, en face des vignes de La Vieille Cure, la nouvelle propriété de Jérôme Pignard jouit d’une situation exceptionnelle entre la Dordogne et l’Isle. A l’image de la Vieille Cure, ce terroir unique résulte d’un microclimat et d’un sol argilo-calcaire propice à l’épanouissement de la vigne et du Merlot, constituant ainsi, la nature même du Clos Toumalin. Cet écrin de 3 hectares est en grande partie certifié bio, tandis que le reste est en conversion.

Ici, la vigne est choyée, respectée à l’image des vendanges manuelles et du vieillissement en fût de chêne français puis en amphore. Du grand art et un premier vin bio à la production ultra limitée pour Jérôme Pignard et ses équipes, dont font partie Jean-Philippe FORT (Laboratoire Rolland) et Jean-Luc THUNEVIN. Avec ce millésime 2022, le domaine réussit à élaborer un grand vin prêt à être consommé, ou à faire vieillir selon les goûts de chacun. A la dégustation, Clos Toumalin fait la part belle aux fruits noirs (cerises noires, mûres…) avec des nuances d’épices et de notes grillées. Ce vin soyeux et d’une grande délicatesse, devrait ravir les collectionneurs et les amateurs de grands Bordeaux. Prix public conseillé : 30 Euros la bouteille

Fronsac : des racines et des vignes

Terroir, mon beau terroir. Ainsi pourrait-on résumer ce coin de paradis bercé par l’Isle et la Dordogne. Un terroir d’exception où le Château La Vieille Cure a pris racine il y a plus de 350 ans pour en faire l’un des plus vieux domaines de l’hexagone. Un domaine familial qui s’est épanoui et a grandi à l’ombre de noms prestigieux tels que Pomerol et Saint-Emilion. Pour autant, le domaine n’a jamais eu à rougir de sa production haut de gamme dédiée à l’AOC Fronsac où la vigne bénéficie d’un terroir de côteau et d’un sol argilo-calcaire d’exception. Il faut également rendre honneur au savoir-faire d’hommes et de femmes passionnés qui, au cours des siècles, ont contribué à bâtir ce patrimoine unique et cette identité forte à l’image de son étiquette emblématique.

Depuis 2018 et le rachat par Jérôme Pignard, le domaine semble même avoir trouvé un second souffle avec l’ambition de poursuivre le travail qui mènera La Vieille Cure au tout premier rang des vins de la rive droite bordelaise. Pour se faire, le nouveau propriétaire des lieux, perfectionniste et amateur de bons vins, a largement investi, tant sur le plan humain que technique à l’instar de consultants de renom que sont Jean-Philippe Fort (oenologue associé au Cabinet Michel Rolland) et Jean-Luc Thunevin. Sur le plan technique, place à la replantation, la restructuration et l’inauguration de micro-cuves pour une vinification parcellaire et un vieillissement en amphores. Ajoutez à cela l’agrandissement du vignoble – désormais certifié HVE – en 2019, soit 21 hectares en production et l’acquisition de 16 nouveaux hectares dont une partie vient d’être plantée en cépages blancs. En somme, le parfait équilibre entre tradition, passion et ambition qui laisse présager de belles cuvées…, et le plein de nouveautés pour 2025.