La pression monte pour les marins de la Filière d’Excellence Région Bretagne-CMB à quelques jours du grand départ de l’édition 2024 de la Solitaire du Figaro Paprec qui les conduira à Gijon, Royan et la Turballe.

Gaston Morvan, Victor Le Pape et Louise Acker prennent leurs marques depuis le village de la course installé à Rouen sur les quais de Seine. Les prochains jours s’annoncent intenses, avec une préparation qui montera en puissance tout au long de la semaine.

Les skippers Régions Bretagne-CMB entre impatience et concentration

Après avoir quitté leur base du Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt, les marins du team Région Bretagne-CMB ont mis le cap en direction de la Normandie pour entamer une remontée inédite le long des méandres de la Seine jusqu’à la ville de Rouen. Le compte à rebours avant le grand rendez-vous de l’année est désormais lancé pour la flotte des 37 Figaro-Beneteau 3 qui s’aligneront au départ de l’épreuve le 25 août prochain.

“On est super contents d’être arrivés !” confie Victor Le Pape. “On va pouvoir commencer à préparer le bateau, faire nos sacs et étudier la météo pour la première étape. Je suis plutôt détendu pour le moment, je vais essayer de maintenir cet état jusqu’au grand départ qui arrivera plus vite qu’on ne le pense. J’ai hâte d’y aller !” raconte le marin de Concarneau, vainqueur du classement bizuth lors de la précédente édition.

Pour sa première participation, Louise Acker, skipper de Région Bretagne-CMB Océane, entame cette semaine de village avec sérénité mais détermination . “Je prends les choses étape par étape. Il va falloir garder de l’énergie pendant la semaine, mais aussi rester dans le rythme. Je sais aussi que le stress va monter au fur et à mesure, mais nous verrons en temps voulu comment les choses se passent (rires) !”

Favori pour cette édition 2024 de la Solitaire du Figaro Paprec, Gaston Morvan apparaît pleinement concentré sur les pontons de la ville aux cents clochers. “Je sens la pression monter ; arriver ici et voir tous les bateaux dans le port marque vraiment le début de l’événement. La première étape approche rapidement. Il reste une semaine de préparation ; mon bateau est prêt et le programme sera axé sur le repos, un peu de sport pour garder le rythme, l’étude de la météo et de la stratégie. Tous les voyants sont au vert, j’ai hâte d’y être !”.

Chacun, qu’il soit bizuth ou favori, sait que les jours à venir seront cruciaux pour peaufiner les derniers détails techniques et se mettre en condition pour affronter cette course exigeante et faire la différence une fois en mer.