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PUTEAUX : Le GPL, un passeport pour les ZFE et un garant …

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PUTEAUX : Le GPL, un passeport pour les ZFE et un garant de la qualité de l’air

La filière des gaz et biogaz liquides annonce 10% de biopropane en 2033 et appelle les pouvoirs publics à soutenir cette EnR afin de garantir son accessibilité pour les ménages ruraux.

Association loi 1901, France Gaz Liquides est l’organisation professionnelle qui représente la filière des gaz et biogaz liquides (les gaz (bio)butane, (bio)propane, et le carburant alternatif (bio)GPLc). Ses membres distributeurs sont Antargaz Energies, Butagaz, et Primagaz. Son rôle majeur est de valoriser l’énergie gaz et biogaz liquides dans la transition énergétique. Si la sécurité est au cœur des préoccupations de la filière, elle contribue aussi activement aux politiques de développement durable et de maîtrise de l’énergie.

Comme l’a souligné le Président de la République dans son allocution du 25 septembre, « On ne peut pas laisser nos compatriotes dans les zones les plus rurales, sans solution ». Energie clé pour la transition environnementale de la ruralité, les gaz liquides apportent une contribution indispensable à la souveraineté énergétique et aux enjeux environnementaux portés par le Gouvernement. Avec un objectif de 10% de renouvelables, France Gaz Liquides positionne la filière dans les travaux législatifs de la PPE à venir et inscrit la filière comme un acteur majeur de la décarbonation de la ruralité. Alors que devraient être prochainement votées la Loi de Programmation Énergie Climat, la nouvelle Programmation Pluriannuelle d’Energie et la Stratégie Nationale Bas Carbone, et dans le contexte énergétique actuel marqué par le changement climatique ou encore le conflit en Ukraine, France Gaz Liquides réaffirme qu’il est plus que jamais nécessaire de prendre en compte de manière distincte l’énergie en milieu rural.

 « Bien trop souvent, les territoires ruraux sont les oubliés des politiques publiques. Si la concertation publique de juillet dernier nous a permis de souligner leurs spécificités, désormais, nous demandons aux pouvoirs publics d’aller plus loin en prenant en compte le biopropane dans les dispositifs d’aides au développement de notre EnR et ainsi permettre d’accélérer la décarbonation de la ruralité. », déclare Anne de Bagneux, Présidente de France Gaz Liquides.

Les ambitions de la filière pour le développement du biopropane à horizon 2033.

La filière des gaz et biogaz liquides sera en mesure d’incorporer 10% de biopropane dans les équipements de chauffage et ECS (Eau Chaude Sanitaire). Coproduit systématique des bioessence et biokerosène, différentes technologies permettent de le produire. Disposant des mêmes propriétés que le propane et permettant une réduction de ses émissions de 73% de CO2 sans changer d’équipement, le biopropane enregistre le même bilan carbone que l’électricité de chauffage. Très attendue par l’Union Européenne et notamment la France, la production est en forte augmentation, soutenue par celle des biocarburants aériens (SAF). Par ailleurs, la localisation des nombreux sites de production permet des approvisionnements en biopropane au sein de l’Union européenne et donc de ne pas dépendre des conflits géopolitiques actuels.

La filière demande à ce que cette EnR soit soutenue par l’Etat comme le sont les autres EnR.

De nombreux dispositifs ont permis aux énergies « en réseau » de bénéficier d’incitations et d’aides financières publiques. L’énergie dans la ruralité doit désormais être accompagnée au même titre que les énergies en réseau. Avec près de 30% de passoires thermiques en zone rurales, les ménages sont à ce titre plus exposés à une vulnérabilité énergétique et doivent être soutenus financièrement dans la mise en place de solutions bas carbone. En clair, la filière appelle les pouvoirs publics à ne pas isoler la ruralité et pour cela à ne pas exclure les biogaz liquides (biopropane) des dispositifs d’aide.

« Il nous semble légitime que notre EnR bénéficie, tout comme les autres EnR, de dispositifs de soutien au développement et à l’usage du biopropane. C’est une question de pouvoir d’achat pour les ménages. Nous en appelons notamment à la reconnaissance de la traçabilité des volumes d’EnR mis sur le marché, par un mécanisme spécifique aux biogaz liquides, et sommes également convaincus que la chaudière THPE propane – biopropane doit continuer à être aidée pour les logements ne disposant pas d’une solution de raccordement à un réseau de chaleur urbain ou à un réseau de gaz naturel. », ajoute Anne de Bagneux.

Energiesruralite.com

La mobilité en zones rurales : le GPL comme carburant alternatif

Le GPL, un passeport pour les ZFE et un garant de la qualité de l’air

Le secteur du transport représente en France 29% des émissions totales de CO2 3 et impacte significativement la qualité de l’air. Les dépassements de normes en matière de pollution – notamment des émissions d’oxyde d’azote rejetées par les pots d’échappement des véhicules – sont la cause de la mort prématurée de plus de 7000 personnes en France chaque année. Dès 2015, face aux problèmes croissants de qualité de l’air et aux doutes quant à la conformité des véhicules aux normes d’émissions en vigueur, France Gaz Liquides (ex CFBP) avait effectué des tests4 en conditions réelles d’utilisation sur deux véhicules fonctionnant au GPL: une Fiat 500L GPL (véhicule Euro 6) et une Alfa Romeo MITO (véhicule Euro 5) équipée GPL en seconde monte (modèle essence équipé après achat d’un système GPL). Sur l’ensemble des roulages, les résultats des tests opérés indiquent que les émissions de gaz (CO2, CO, NO, NO2, HC) et de particules d’un véhicule GPL sont toutes inférieures aux niveaux fixés par la norme Euro 6b (y compris dans le cas du véhicule Euro 5 équipé en seconde monte). En carburation GPL, on note une réduction de facteur 10 comparé à l’essence sur les émissions de particules en nombre.

Ces tests ont montré que le GPL émet 17 à 19% de CO2 en moins par rapport à l’essence. Cette réduction d’émissions de GES peut aller jusqu’à – 80% lorsque le GPL est d’origine renouvelable. Face à l’objectif d’interdire les véhicules thermiques en 2040, la Programmation Pluriannuelle de l’énergie 2019-2028 souligne le gain environnemental apporté par le GPL, reconnaît le potentiel du BioGPL et fixe un objectif de développement des véhicules GPL. Utilisé en France depuis plus de 40 ans par plus de 250000 automobilistes, le GPL – contrairement au diesel et à l’essence – n’émet pratiquement pas de particules fines et très peu d’oxydes d’azote néfastes pour la santé, et permet de limiter la quantité de gaz à effet de serre rejetée dans l’atmosphère.

Fort de ses atouts pour préserver la qualité de l’air, le GPL permet aux véhicules d’obtenir une vignette Crit’Air 1, ce qui est pour nombre de non-citadins une solution pour l’accès aux zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), dont 32 millions d’automobilistes sont potentiellement exclus (coût usage et coût carburant). Actuellement, 11 métropoles ont mis en place une ZFE-m: Grand Paris, Lyon, Aix-Marseille, Toulouse, Nice, Montpellier, Strasbourg, Grenoble, Rouen, Reims et Saint-Étienne. Dans ces zones, la circulation des véhicules les plus polluants peut être limitée. D’ici 2025, les 43 agglomérations de plus de 150000 habitants devront avoir instauré une ZFE-m.