Skip to main content

PARIS : UKRAINE, un roman graphique sur la guerre par des…

Partager :

PARIS : UKRAINE, un roman graphique sur la guerre par des auteurs ukrainiens !

Découvrez en roman graphique l’histoire de l’Ukraine face à la Russie, par des auteurs ukrainiens !

Trois ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ce roman graphique retrace l’histoire complexe et profondément enracinée du conflit russo-ukrainien, en explorant ses origines depuis le Moyen Âge jusqu’à la guerre actuelle. À travers des illustrations poignantes de Yulia Vus et Ivan Kypibida, et un scénario méticuleusement documenté par Mariam Naiem, militante et voix incontournable du débat médiatique sur la guerre, le récit mêle habilement événements historiques et témoignages personnels. L’ouvrage met en lumière la continuité de ce conflit, bien antérieur à l’annexion de la Crimée en 2014 ou à l’invasion russe de 2022. Plus qu’un simple livre, il s’agit d’un véritable outil pédagogique, qui permet de mieux comprendre les origines profondes de cette guerre et ses répercussions sur la vie quotidienne des Ukrainiens.

En retraçant les horreurs que les civils endurent, l’œuvre soulève une question universelle et urgente : comment survivre au cœur de la guerre ? À la fois éducatif et émouvant, Ukraine : Petite histoire d’une longue guerre avec la Russie s’impose comme une lecture essentielle pour quiconque souhaite saisir la complexité historique du conflit russo-ukrainien, porté par des auteurs dont la légitimité repose non seulement sur leur maîtrise du sujet, mais aussi sur leur propre expérience tragique de la guerre.

Le style graphique se distingue par une approche brute, presque dépouillée de tout superflu, qui traduit immédiatement la violence et l’urgence de la situation. L’image crée une tension palpable, évoquant le chaos qui s’abat sans préavis sur les villes ukrainiennes. Un dessin qui fonctionne comme une alarme visuelle, un cri qui traverse les frontières des mots et qui nous saisit à la gorge. Ce travail rappelle l’esthétique de la propagande visuelle, mais il la détourne pour dénoncer la violence, offrant une réflexion poignante sur la manière dont les images et les mots peuvent devenir des armes en temps de guerre.