PARIS : UDI – Le harcèlement scolaire
Un des maux à éradiquer de l’école.
Mamédi Diarra, Conseiller municipal de Vincennes (94), Délégué national UDI Jeunes et Président de Repairs! 94 – Protection de l’enfance et de la jeunesse
Le 9 novembre 2023 sera consacré à la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. La violence et le harcèlement scolaire ne sont pas un petit sujet ni un phénomène nouveau. Dans le monde entier, avec des conséquences durables pour les concernés, tout établissement, tout enfant ou jeune peut être atteint.
En France, 6 à 10% des élèves, soit entre 800 000 et 1 million, en sont victimes (moral, psychologique, physique et dans notre ère moderne, le cyberharcèlement). Ces chiffres, en l’absence d’études complètes, régulières, occultent probablement une partie de la réalité.
Face aux drames (dépression, phobie scolaire, suicides…), les mesures prises au cours des dix dernières années vont dans le bon sens. Cependant, elles ne doivent pas être considérées comme de simples diversions ou comme des initiatives sporadiques, irrégulières ou inéquitablement réparties dans le parcours des élèves.
Des solutions complémentaires et plus larges sont à installer, le temps scolaire se devant aussi être un temps d’éducation sociale apaisé. En somme : prévention, information, repérage et solutions effectives.
Créer un environnement scolaire épanouissant, attrayant, formateur, rassurant et moins stressant en luttant contre toutes les discriminations (LGBTphobies, origines, handicap, sexisme, conditions sociales…), réduction de l’instabilité et de la précarité des personnels.
Promouvoir un véritable enseignement moral et civique de l’élémentaire à la fin du secondaire (horaires sanctuarisés, enseignants / intervenants dédiés).
Redéfinir un programme scolaire d’éducation aux médias et à l’information (EMI) effectif et renforcé, définie par les textes officiels avec des indicateurs d’évaluation. L’élève prend ainsi conscience de sa relation aux médias, avec responsabilité.
Mieux former à ces sujets tous les personnels au contact des élèves et partager les bonnes pratiques, innovations pédagogiques et méthodologiques.
Rendre plus lisibles les dispositifs de prévention et d’action qui se sont cumulés avec le temps.
Libérer la parole des élèves et leur entourage en la prenant au sérieux et la faire suivre d’effets appropriés par l’administration (sanctions, protection, appui au personnel…).
S’adresser aux parents pour informer et les associer aux solutions éducatives et sanctions (ceux des agissants et des victimes).
SOURCE : UDI