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PARIS : Tribune, la dette financière et écologique exige …

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PARIS : Tribune, la dette financière et écologique exige une politique aérienne plus responsable

« Dans un pays surimposé comme la France, taxer le transport aérien consiste moins à pénaliser un secteur jusque-là épargné, qu’à limiter l’impact du tour de vis budgétaire inéluctable sur des secteurs plus stratégiques pour notre avenir collectif.

Instaurée en 2006, la taxe sur les billets d’avion s’applique à tous les vols au départ de la France et varie aujourd’hui selon la distance de trajet de 3 à 8€. Avec cette augmentation, nous ne ferions que suivre la voie de plusieurs autres pays européens, comme l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont déjà relevé leurs taxes. Nous resterions cependant encore loin de leur niveau qui s’échelonne entre 15€ et 108€ selon les pays et les distances. A fortiori en constatant que la TVA sur les vols intérieurs s’établit au taux réduit de 10% quand nos voisins appliquent un taux normal.

Il ne s’agit par ailleurs pas seulement de remplir les caisses de l’État, mais aussi de réorienter les comportements des compagnies aériennes et des consommateurs vers des alternatives plus durables… et donc de corriger l’aberration qui fait payer à l’automobiliste péri-urbain plus de taxes pour aller travailler en voiture que le retraité aisé qui prend l’avion pour aller passer l’hiver au soleil.« 

Extrait de la tribune d’Hubert DEJEAN DE LA BATIE, Vice-Président de la Région Normandie, Secrétaire national Les Centristes en charge du Développement durable, Julien DEVEZE, Délégué national au projet Les Centristes, et Nicolas PAVLOVIC, Secrétaire national Les Centristes en charge des Transports et de l’Aménagement du territoire.

SOURCE : Les Centristes.