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PARIS : Tortle – Le lièvre et la tortue

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PARIS : Tortle – Le lièvre et la tortue

Une étude réalisée par Kantar relève qu’en 2021, 70% des volumes d’achat de produits mode sont des produits d’entrée de gamme (moins de dix euros).

Au cours des dernières années, la fast-fashion s’est développée et a attiré une clientèle de plus en plus large grâce à des prix attractifs.

Cependant, l’impact RSE et les valeurs d’éco-responsabilité sont de plus en plus pris en compte par les consommateurs. La plupart des entreprises intègrent désormais ces exigences dans leur stratégie, avec le développement de collections respectueuses de l’environnement.

Une marque qui mise sur la durabilité de ses produits :

Ce constat, la nouvelle marque de vêtements éthiques Tortle, l’a bien compris.

Elle propose des vêtements techniques, stylés et durables destinés aux femmes. La collection est aujourd’hui constituée d’un t-shirt en laine mérinos, d’une polaire en polyester recyclé, et d’un pantalon convertible en mix de coton et de chanvre. Des milliers de consommateurs sont déjà séduits.

Aujourd’hui, Tortle a la volonté de créer des vêtements qui durent dans le temps et que le consommateur peut garder longtemps. Pour cela, trois axes sont mis en avant :

– La résistance, en choisissant uniquement des matières de qualité, connues pour leur résistance ;

– La réparabilité, en proposant des kits de réparation avec des surplus de matière pour prolonger l’histoire d’amour que le consommateur va créer avec son vêtement ;

– La garantie à vie, en offrant une garantie réparabilité à vie sur tous les produits via des partenariats avec des réparateurs.

La durabilité est la clé de voûte de Tortle ; elle est concrète et mesurable. Chez Tortle, on pense que la durabilité amène la sobriété, ce qui permet d’arrêter la quête du toujours plus et pousse les consommateurs à ralentir. Mais le durable doit être un plaisir et non une injonction, il faut donc le valoriser et le rendre désirable !

LE LIEVRE ET LA TORTUE

Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage. Gageons, dit celle-ci, que vous n’atteindrez point Si tôt que moi ce but. Si tôt ? Êtes-vous sage ? Repartit l’Animal léger. Ma Commère, il vous faut purger Avec quatre grains d’ellébore. Sage ou non, je parie encore. Ainsi fut fait : et de tous deux On mit près du but les enjeux. Savoir quoi, ce n’est pas l’affaire ; Ni de quel juge l’on convint.

Notre Lièvre n’avait que quatre pas à faire ; J’entends de ceux qu’il fait lorsque prêt d’être atteint Il s’éloigne des Chiens, les renvoie aux calendes, Et leur fait arpenter les landes. Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter, Pour dormir, et pour écouter D’où vient le vent, il laisse la Tortue Aller son train de Sénateur. Elle part, elle s’évertue ; Elle se hâte avec lenteur. Lui cependant méprise une telle victoire ; Tient la gageure à peu de gloire ; Croit qu’il y va de son honneur De partir tard. Il broute, il se repose, Il s’amuse à toute autre chose Qu’à la gageure. À la fin, quand il vit Que l’autre touchait presque au bout de la carrière, Il partit comme un trait ; mais les élans qu’il fit Furent vains : la Tortue arriva la première. Eh bien, lui cria-t-elle, avais-je pas raison ? De quoi vous sert votre vitesse ? Moi l’emporter ! et que serait-ce Si vous portiez une maison ? Ne jamais être trop sûr de soi