PARIS : Stéphane Rambaud : « Laurent Vallet interpellé pour…
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PARIS : Stéphane Rambaud : « Laurent Vallet interpellé pour achat de stupéfiants, pas d’injonction thérapeutique, une sanction »
Valeurs Actuelles a dévoilé que le président de l’INA, Laurent Vallet, interpellé pour achat de stupéfiants à un mineur.
Pour Stéphane Rambaud : « Pas d’injonction thérapeutique mais des sanctions. L’impunité créé la récidive. Sanction sévère pour le vendeur et l’acheteur. Laurent Vallet a une circonstance aggravante. Il est président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et il doit donc donner l’exemple. Quand ils sont pris, il faut que la sanction soit la plus sévère, et cela réclame une démission d’office sur le champ, de la prison et une sanction financière pour donner l’exemple. Il y en a marre du laxisme, vivement que le RN soit au pouvoir pour remettre de l’ordre dans tout cela. Il faut de la fermeté, sinon le bateau France continuera à s’enfoncer et finira par couler. Donc pas d’injonction thérapeutique comme pour le député Kerbrat de LFI, mais de la prison, une amende importante et une destitution ou une démission. Dans le microcosme des hautes sphères de l’État et des médias, cela aurait, certainement, un effet dissuasif », juge Stéphane Rambaud, député de la 3ème circonscription du Var.
Pour mémoire :
Le patron de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), Laurent Vallet, a remis aux policiers un sachet contenant de la cocaïne, acheté 600 euros à un adolescent de 17 ans, le 29 juillet dernier, à son domicile du 12e arrondissement de Paris.
Le président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), Laurent Vallet, a été interpellé par des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) pour achat de stupéfiants, dans le 12e arrondissement de Paris, le mardi 29 juillet dernier, a appris Valeurs actuelles de sources policières concordantes.
Les agents ont repéré un individu suspect, qui marchait dans le quartier d’Aligre, visiblement en train de chercher son chemin à l’aide du GPS de son téléphone portable, puis l’ont pris en filature jusqu’au pied d’un immeuble, avenue Ledru-Rollin, où il a composé un code d’accès et pénétré dans une cour intérieure.
Suivi de près par les policiers de la BAC, l’individu s’est alors engouffré dans un bâtiment, ouvert à distance, avant de ressortir quelques instants plus tard. Là, il a été aussitôt contrôlé par les agents qui l’attendaient à la sortie. Interrogé, il a d’abord nié les faits et prétendu être allé rendre visite à un ami au 3e étage.
Un sachet de poudre blanche et 600 euros
Au cours de la palpation du suspect, qui a fini par admettre avoir remis un pochon de drogue, les policiers ont retrouvé la somme de 600 euros, puis se sont rendus à l’appartement du 3e étage, où ils sont tombés sur un homme anxieux, qui a avoué avoir acheté de la cocaïne pour le même montant et reconnu son visiteur.
L’acheteur, âgé de 55 ans, a remis aux agents un sachet transparent contenant de la poudre blanche. Laurent Vallet et le vendeur ont tous les deux été interpellés et présentés au commissariat du 11e arrondissement. Ce dernier, né et domicilié à Paris, de « type africain », est un mineur de 17 ans, précise une source policière.
Contacté pour connaître les suites judiciaires données à cette affaire sensible, le parquet de Paris indique, concernant Laurent Vallet, que « comme pour tout usager et conformément à la politique pénale, s’agissant d’une première interpellation, l’intéressé a été orienté vers une injonction thérapeutique ».
Un haut fonctionnaire passé par France Télévisions
Président de l’INA depuis 2015, à la suite d’Agnès Saal, tombée et condamnée pour des frais de taxis indus, Laurent Vallet a été reconduit pour un troisième mandat de cinq ans à la tête de l’institution publique, en conseil des ministres, le 15 mai dernier, sur proposition de la ministre de la Culture, Rachida Dati, cinq jours avant la fin de son deuxième mandat.
Diplômé de Sciences-Po, de HEC et de l’ENA, ce haut fonctionnaire né au Canada est passé par la direction générale du Trésor, la direction financière de France Télévisions, le cabinet du ministre de l’Économie Laurent Fabius, avant d’être nommé directeur général de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC).