PARIS : Sondages Odoxa – Le pessimisme économique «…
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PARIS : Sondages Odoxa – Le pessimisme économique « plombe » le désir d’entreprendre
Les résultats détaillés du Baromètre des Entrepreneurs, réalisé par Odoxa pour Abeille Assurances.
Cette étude permet de croiser les regards des Français, des entrepreneurs et des « entrepreneurs potentiels ».
Les principaux enseignements de cette enquête, et dans le rapport l’analyse détaillée du sondage :
1) Entreprendre fait toujours rêver mais nettement moins qu’auparavant :
22% des Français souhaitent devenir des entrepreneurs. C’est toujours beaucoup mais cela consacre une chute de 6 points (-20%) depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron.
2) C’est que la confiance en la situation économique du pays s’est effondrée en 7 ans :
81% des Français sont défiants soit une division par plus de 2 depuis 2017. Et, la tendance est la même pour les entrepreneurs : seulement 33% se disent « confiants » en 2024 alors qu’ils étaient 56% à l’être en 2017 (-23 points).
3) Pire, cette défiance « macro » se retrouve au niveau « micro » pour sa propre « boîte » :
67% des Français et 54% des entrepreneurs sont pessimistes sur l’avenir de leur entreprise. En 2017, les entrepreneurs étaient 59% à se dire confiants sur la situation de leur entreprise…
4) L’Etat a un rôle à jouer pour changer la donne :
La non augmentation de la fiscalité est l’une des préoccupations majeures des entrepreneurs actuels. Les futurs entrepreneurs citent les aides de l’Etat comme étant le facteur incitatif n°1 pour favoriser la création d’entreprises ayant un impact social ou environnemental et 65% jugent » attractifs » les secteurs dits à fort potentiel, soutenus par le gouvernement, pour lancer ou développer une entreprise.
5) Il faut motiver les entrepreneurs à embaucher car, pour eux, l’entreprise « idéale » n’embauche pas :
59% des entrepreneurs pensent que l’entreprise idéale, est une entreprise qui n’embauche pas alors qu’il y a 7 ans, 60% d’entre eux pensaient à une entreprise en croissance et qui embauche.
6) La motivation première des entrepreneurs n’est pas le succès, mais la liberté :
57% des futurs entrepreneurs disent que le fait d’être « indépendant » et « libre et d’exercer un métier passion » est ce qui les motiverait à entreprendre … Inversement, seulement 12% entreprendraient pour gagner plus et, moitié moins, 5% pour « créer des emplois ».
7) Heureusement, car l’entrepreneur n’est pas « riche » :
Les entrepreneurs sont plus nombreux à être « pauvres » (22% vs 16% des Français) et pas plus nombreux que les Français (29% vs 27%) à appartenir aux foyers aisés.
Et ils sont bien moins aisés que les simples cadres : 50% des cadres en France sont « aisés » contre seulement 29% des entrepreneurs, et, inversement, seulement 6% des cadres sont « pauvres » contre 22% des entrepreneurs.
Gaël Sliman, Président d’Odoxa.
« Baromètre Odoxa pour Abeille Assurances ».
Lire et télécharger le sondage en cliquant ici
4ème Baromètre des Entrepreneurs Abeille Assurances – Odoxa* :
65% des entrepreneurs potentiels estiment que les activités durables/RSE constituent un secteur attractif pour lancer ou développer une entreprise
En dépit du contexte économique et politique, le secteur de l’économie à impact social ou environne mental apparaît comme un vecteur de croissance à fort potentiel pour deux tiers des personnes qui envisagent de créer ou reprendre une entreprise.
Abeille Assurances, acteur majeur de l’assurance en France, dévoile les résultats de son Baromètre annuel des Entrepreneurs en partenariat avec l’institut Odoxa. Malgré les incertitudes qui pèsent sur les marchés, la conjoncture politique et économique dégradée et un faible niveau de confiance en la situation économique du pays, le désir d’entreprendre reste vif en France. 22% des Français souhaitent devenir des entrepreneurs en créant ou en reprenant une entreprise. Ce chiffre est cependant en net recul par rapport à 2017 (28% des Français se disaient alors prêts à entreprendre).
Entreprendre en France : une envie qui ne se dément pas
41% des cadres souhaitent créer ou reprendre une entreprise (seulement 11% pour l’ensemble des Français)
L’appétence pour l’entrepreneuriat est plus prononcée en agglomération parisienne (30%) et dans les grandes villes (25%)
Chez les entrepreneurs potentiels, le désir d’entreprendre se manifeste sous plusieurs formes :
o 51% souhaitent créer leur propre entreprise
o 17% préfèrent reprendre une entreprise existante
o 32% sont ouverts aux deux approches
39% des entrepreneurs potentiels demeurent plutôt confiants quant aux perspectives économiques de la France. Bien que l’on observe un léger recul de 4 points par rapport à 2017, l’optimisme des entrepreneurs potentiels est bien plus marqué que celui des entrepreneurs déjà établis pour lesquels le niveau de confiance a reculé de 23 points par rapport à 2017. Un tiers d’entre eux reste cependant confiant dans la situation économique du pays alors que ce niveau de confiance chute à 19% pour l’ensemble des Français.
Un besoin de liberté et de sens à travers l’entrepreneuriat
L’argent et les rêves de « grandeur » ne sont pas les motivations premières des futurs entrepreneurs. Les critères qui les incitent le plus à passer à l’acte et à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale visent avant tout à disposer de plus de liberté, en étant indépendants et à leur compte, ainsi qu’avoir un métier qui les passionne et qui leur octroie plus de liberté dans la gestion de leur temps.
En résumé :
57% des entrepreneurs potentiels déclarent qu’être indépendant et libre conjugué au fait d’exercer un métier passion constituent les leviers majeurs de motivation pour créer ou reprendre une entreprise.
Lorsqu’ils considèrent les opportunités d’entreprendre dans les divers secteurs d’activité existants, les entrepreneurs potentiels ont une inclinaison plutôt prononcée à l’égard des segments de l’économie à impact comme le réemploi, la transition écologique, la rénovation énergétique ou encore la mobilité inclusive :
65% des entrepreneurs potentiels jugent ces segments attractifs
70% estiment que l’impact des nouvelles technologies (IA, automatisation, etc.) est majeur sur le développement de leur activité
Une vision pragmatique de l’entrepreneuriat
Deux facteurs additionnels retiennent par ailleurs l’attention des entrepreneurs potentiels pour instaurer une dynamique favorable au développement d’entreprises ayant un impact social ou environnemental :
45% jugent utiles les aides financières et les exonérations fiscales que l’Etat peut leur accorder
38% pensent que la pression des consommateurs constitue un aiguillon positif pour développer des produits et des services ayant un impact social et environnemental
Pour autant, ces candidats à l’aventure entrepreneuriale gardent les pieds sur terre et font preuve de pragmatisme vis à-vis de leurs préoccupations premières :
34% veulent que les frais externes (matières premières, fournisseurs, charges sociales) n’augmentent pas
27% visent avant tout à maintenir leur chiffre d’affaires ou l’accroître
26% attendent que la fiscalité n’évolue pas négativement
Abeille Assurances, partenaire historiques des entrepreneurs à impact
Les enseignements du 4ème Baromètre des Entrepreneurs confortent l’engagement d’Abeille Assurances dans le soutien et l’accompagnement apportés depuis de nombreuses années pour développer l’économie à impact et favoriser l’existence d’un entrepreneuriat dynamique et innovant. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’Abeille Assurances a tout récemment annoncé le lancement de la 8ème édition de La Fabrique Abeille Assurances.
Ce concours national qui a déjà récompensé et financé plus de 250 lauréats depuis 2015, parmi lesquels Yuka, Kignon, Cantoo Scribe, invite les entrepreneurs et entrepreneuses à candidater à cette nouvelle édition, dans l’une des thématiques à impact suivantes :
• Environnement, biodiversité et énergie
• Lien social, inclusion et citoyenneté
• Handicap, santé et alimentation
• Emploi, éducation et formation
Les candidatures peuvent être déposées depuis le 2 décembre 2024 et jusqu’au 10 janvier 2025, sur le site dédié : www.lafabrique-abeille-assurances.fr.
*Méthodologie et panel de l’enquête Odoxa
Echantillon de 1 005 Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus interrogés par Internet du 30 octobre au 31 octobre 2024
Echantillon de 414 entrepreneurs potentiels (souhaitant créer ou reprendre une entreprise) issus d’échantillons représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus interrogés par internet du 30 octobre au 6 novembre 2024
Echantillon de 303 entrepreneurs (chefs d’entreprises créateurs ou repreneurs) interrogés par internet du 6 novembre au 14 novembre 2024