PARIS : Rick OWENS offre une rétrospective de l’illustre …
Partager :
PARIS : Rick OWENS offre une rétrospective de l’illustre créateur
Cette saison fait également la part belle à la découverte, de la création artistique moderne vietnamienne au musée Cernuschi, à l’œuvre de François Chifflart à la maison de Victor Hugo ou à la vie de Daniel Cordier au musée de la Libération.
La saison 2024/2025 de Paris Musées propose des dialogues remarquables dans les expositions Rodin-Bourdelle ou Modigliani-Zadkine et met à l’honneur des grandes figures de l’histoire de l’art telles que le peintre caravagesque Ribera au Petit Palais ou l’artiste Gabriele Münter – à qui le musée d’Art moderne consacre une première rétrospective – avec les créations de mode spectaculaires de Stephen Jones ou de Rick Owens au Palais Galliera ou avec la découverte du Paris d’Agnès Varda au musée Carnavalet.
Et s’interroge sur les évolutions et les bouleversements du monde en donnant à voir au MAM l’exposition L’Âge atomique. Les artistes à l’épreuve de l’histoire ou encore en explorant l’année révolutionnaire 1793/1794 au musée Carnavalet ou encore le mariage et la condition des femmes dénoncés par Balzac au 19e siècle.
D’une ampleur et d’un format inédits, l’exposition Rick Owens offre une rétrospective de l’illustre créateur, sous un angle nouveau, dans les salles du musée aux rideaux ouverts et jusque dans ses espaces extérieurs, en dialogue avec l’architecture. Né en Californie, Rick Owens débute à Los Angeles en 1994 avant de s’installer à Paris en 2003. Ses défilés spectaculaires mettent en exergue des silhouettes inspirées par les cultures underground et l’idée d’un glamour hollywoodien décadent. Politique, il dénonce l’emprise du patriarcat sur nos sociétés et, militant, demeure le seul créateur à avoir montré la force physique des femmes lors de collections aux allures de performances.
La structure de ses créations, où le noir et les couleurs sourdes dominent, dévoilent des références multiples : de l’architecture brutaliste aux grands noms de la haute couture parisienne et newyorkaise, en passant par les grands films hollywoodiens du début du XX e siècle. En présentant l’histoire et la création de Rick Owens en plein jour, le Palais Galliera retrouve sa configuration du XIX e siècle baignée de lumière naturelle, créant un écrin pour les œuvres sculpturales issues des archives de ce créateur iconoclaste.