La dernière étude d’International Workplace Group (IWG).

Les grandes entreprises comme PwC, Santander et Amazon ont récemment modifié leurs politiques internes et reviennent sur le télétravail. L’étude IWG révèle que deux tiers des recruteurs (67 %) constatent une hausse des candidatures provenant d’employés souhaitant quitter ces environnements inflexibles. Cette tendance est amplifiée par les longs trajets domicile-travail et le coût élevé des déplacements, qui poussent les employés à privilégier des modèles de travail hybride ou des espaces plus proches de leur domicile.

Quelques enseignements clés à retenir :

• 75 % des recruteurs affirment que des candidats ont refusé des offres d’emploi faute de travail flexible.
• En France, 69 % des salariés déclarent qu’ils refuseraient un emploi qui leur imposerait un long trajet pour se rendre au bureau cinq jours par semaine.
• 77 % des travailleurs recherchent désormais un lieu de travail proche de chez eux pour leur prochain emploi.
• Le professeur Nicholas Bloom (Stanford) prévoit que certaines entreprises reviendront sur leurs politiques rigides d’ici 2025 pour limiter les départs.

Selon IWG, les entreprises qui cherchent à restreindre la flexibilité de leurs employés font face à un départ massif de talents.

● De nouvelles recherches menées par International Workplace Group auprès de recruteurs révèlent un lien direct entre la diminution de la flexibilité au travail, tant sur le lieu que sur les modalités, et une hausse du turnover des employés.
● Deux tiers (67 %) des recruteurs déclarent avoir observé une augmentation des candidats cherchant un nouvel emploi, issus d’entreprises imposant le retour au bureau cinq jours par semaine.
● Trois quarts (75 %) des recruteurs ont vu des candidats refuser des postes ne proposant pas de travail hybride.
● Les employés souhaitent travailler plus près de chez eux, et 55 % déclarent qu’ils se sentiraient plus autonomes si leur employeur leur permettait de travailler depuis un espace flexible proche
ou un bureau satellite.
● En France, 69 % des salariés déclarent qu’ils refuseraient un emploi qui leur imposerait un long trajet pour se rendre au bureau cinq jours par semaine.
● PwC, Santander et Amazon figurent parmi les entreprises ayant récemment modifié leur politique de télétravail.
● Le professeur Nicholas Bloom, universitaire de Stanford, prédit une révision de ces exigences d’ici 2025, alors que les entreprises risquent de perdre leurs meilleurs talents.

Les recruteurs rapportent un exode des talents dans les entreprises qui offrent moins de flexibilité quant au lieu de travail de leurs employés.
Une recherche menée auprès de plus de 500 recruteurs internes et issus de cabinets a révélé qu’un tiers des recruteurs (67 %) ont constaté une augmentation des candidats cherchant un nouvel emploi, issus d’entreprises exigeant cinq jours de présence par semaine au bureau.
L’étude, réalisée par International Workplace Group, le leader mondial des espaces de travail flexible avec des marques telles que Regus et Spaces, fait suite aux annonces de nombreuses entreprises ces dernières semaines.
Cette recherche met en lumière l’importance croissante du travail hybride pour les entreprises souhaitant attirer et retenir les meilleurs talents. Trois quarts (75 %) des recruteurs déclarent que des candidats ont refusé des opportunités d’emploi ne proposant pas de travail flexible, tandis que 72 % indiquent que les entreprises n’offrant pas de travail hybride deviennent moins compétitives sur le marché de l’emploi.

Mark Dixon, PDG et fondateur d’International Workplace Group, déclare : « La flexibilité n’est plus un simple avantage pour les employés. Beaucoup ne considèrent plus les offres d’emploi nécessitant de longs trajets quotidiens. Ils veulent accéder à des espaces de travail proches de leur domicile, dans un environnement qui leur permet de rester motivés et productifs ».

Les trajets longs et le manque de flexibilité alimentent cet exode Une recherche distincte menée par IWG auprès de salariés actuellement employés dans des entreprises imposant cinq jours par semaine au siège met en évidence les défis auxquels ces employeurs sont confrontés. Près de la moitié (46 %) des personnes interrogées ont déclaré rechercher activement un nouvel emploi n’impliquant pas de longs trajets quotidiens, tandis que presque deux tiers (63 %) estiment que leur employeur risque de perdre ses meilleurs talents.
Comme le confirme la dernière étude, le coût élevé (44 %) et le temps (40 %) des trajets sont les principaux freins à l’idée de se rendre chaque jour dans des bureaux éloignés et surchargés, suivis par le manque d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (33 %). Un employé sur cinq (21 %) travaillant au siège cinq jours par semaine déclare ressentir un épuisement quotidien, largement aggravé par la contrainte des longs trajets.
Les espaces de coworking situés plus près du domicile des salariés s’avèrent être une option plus attrayante. Trois quarts (77 %) parmi eux affirment qu’un lieu de travail proche de chez eux est un
critère indispensable pour leur prochain emploi. Ils sont quatre fois plus susceptibles de choisir un bureau proche de leur domicile plutôt que situé en centre-ville.
Seul un quart (25 %) des salariés estiment avoir besoin d’être au siège de leur société cinq jours par semaine pour être efficaces, tandis que 55 % déclarent qu’ils se sentiraient plus autonomes si leur employeur leur permettait de travailler depuis plusieurs lieux. Les travailleurs expriment également leur frustration face à ce qu’ils perçoivent comme un manque de confiance de la part de leurs employeurs.

En France, les salariés ne veulent plus faire de longs trajets pour aller travailler

Dans l’Hexagone, 69% des Français déclarent qu’ils refuseraient un emploi qui leur imposerait un long trajet pour se rendre au bureau cinq jours par semaine. En effet, 36% des Français estiment que les trajets quotidiens sont trop coûteux, en tenant compte des frais de transport, du carburant et de l’entretien du véhicule.
Plus d’un tiers (35%) parmi eux ont déclaré vouloir retourner au bureau cinq jours par semaine s’ils pouvaient travailler dans un bureau annexe situé à moins de 15 minutes de leur domicile.

Des retours en arrière prévus pour 2025

Une étude supplémentaire menée par le professeur Nicholas Bloom de Stanford révèle que les entreprises imposant une présence de cinq jours par semaine dans un bureau pourraient voir leur taux de démissions augmenter de 35 %. Il prédit que certaines organisations appliquant des politiques rigides, telles qu’Amazon, pourraient revenir sur ces décisions d’ici mi-2025 en raison de l’augmentation des départs.

Mark Dixon, PDG et fondateur d’International Workplace Group, conclut : « Le travail flexible offre aux entreprises bien plus que la simple rétention des talents. Le modèle hybride a prouvé qu’il augmentait la productivité et la satisfaction des salariés, tout en réduisant significativement les coûts. Il n’est pas surprenant que de plus en plus d’entreprises continuent d’adopter le travail hybride à long terme, tout en répondant aux attentes réelles de leurs employés : pouvoir dire adieu aux longs trajets quotidiens ».

Dom Ashfield, recruteur spécialiste SAP chez bluewaveSELECT, déclare : « Ceux qui cherchent un emploi ne cherchent plus uniquement un salaire ; ils veulent la liberté d’organiser leur environnement de travail. La demande pour des modèles de travail flexibles et hybrides augmente rapidement, et lesemployeurs qui n’ajustent pas leurs politiques risquent de se retrouver à la traîne dans la course aux talents. La flexibilité ne concerne pas seulement le lieu de travail : il s’agit de donner aux salariés les moyens de gérer leur temps tout en conciliant vie personnelle et vie professionnelle ».

*Étude réalisée par Censuswire auprès de 500 recruteurs internes et en agences au Royaume-Uni en novembre 2024. Censuswire est accrédité par la Market Research Society (MRS) et a respecté les directives de la MRS.
**Étude menée auprès de 1 000 travailleurs effectuant des trajets quotidiens en septembre 2024 par Mortar Research. Mortar est accrédité par la Market Research Society (MRS) et a respecté les directives de la MRS.
***Étude réalisée auprès de 500 PDG en juin 2024 par Censuswide. Censuswide est accrédité par la Market Research Society (MRS) et a respecté les directives de la MRS.
****Rapport du Hybrid Working Calculator réalisé par International Workplace Group et Development Economics auprès de 2 000 travailleurs de bureau, combiné à des données publiques sur les transports.
*****Nicholas Bloom, Ruobing Han, James Liang. 2022. How Hybrid Working From Home Works Out. https://www.nber.org/system/files/working_papers/w30292/w30292.pdf
******Étude menée en France auprès de 1 000 participants en août 2024 par Mortar Research. L’enquête a interrogé des cadres en télétravail.

Pour plus d’information, visitez : www.iwgplc.com

A propos d’International Workplace Group (IWG)

International Workplace Group (IWG) est le leader mondial des solutions de travail hybride et des marques d’espace de travail flexible. Nous créons de la valeur humaine, financière et stratégique pour les entreprises de toutes tailles. Des grands groupes prestigieux, aux entrepreneurs, tous profitent de la puissance du réseau IWG pour accroître leur productivité, leur efficacité et leur agilité.
Le réseau IWG comprend 4000 sites dans plus de 120 pays. 83 % des entreprises du classement Fortune 500 font partie de notre clientèle.
Grâce à nos différentes marques, notamment Regus, Spaces, HQ et Signature, nous aidons des millions de personnes et leurs entreprises à travailler de manière plus productive. Pour ce faire, nous fournissons la première plateforme de travail hybride au monde avec des espaces de travail professionnels, inspirants et collaboratifs et des services numériques, tous disponibles via l’application IWG.

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