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PARIS : Première rétrospective en France consacrée à l’œu…

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PARIS : Première rétrospective en France consacrée à l’œuvre du sculpteur suisse Hans JOSEPHSOHN

Cette saison fait également la part belle à la découverte, de la création artistique moderne vietnamienne au musée Cernuschi, à l’œuvre de François Chifflart à la maison de Victor Hugo ou à la vie de Daniel Cordier au musée de la Libération.

La saison 2024/2025 de Paris Musées propose des dialogues remarquables dans les expositions Rodin-Bourdelle ou Modigliani-Zadkine et met à l’honneur des grandes figures de l’histoire de l’art telles que le peintre caravagesque Ribera au Petit Palais ou l’artiste Gabriele Münter – à qui le musée d’Art moderne consacre une première rétrospective – avec les créations de mode spectaculaires de Stephen Jones ou de Rick Owens au Palais Galliera ou avec la découverte du Paris d’Agnès Varda au musée Carnavalet.

Et s’interroge sur les évolutions et les bouleversements du monde en donnant à voir au MAM l’exposition L’Âge atomique. Les artistes à l’épreuve de l’histoire ou encore en explorant l’année révolutionnaire 1793/1794 au musée Carnavalet ou encore le mariage et la condition des femmes dénoncés par Balzac au 19e siècle.

Première rétrospective en France consacrée à l’œuvre du sculpteur suisse Hans Josephsohn, l’exposition cristallise les réflexions du peintre Albert Oehlen qui en propose une exploration libre. Après avoir bénéficié d’une bourse d’étude artistique à Florence en 1937, Hans Josephsohn, né en 1920 à Königsberg (actuelle Kaliningrad russe), en Prusse orientale, est contraint de fuir l’Italie pour la Suisse en raison de ses origines juives. Il s’installe définitivement en 1938 à Zurich où il réside jusqu’à sa disparition, en 2012. Entièrement consacré à la figure humaine, son travail se décline en reliefs, têtes, bustes, figures debout, figures assises et figures allongées, souvent monumentales. À partir des années cinquante, l’artiste conçoit une œuvre conciliant figuration et abstraction qui impressionne par sa puissance.

Le plâtre, coulé en laiton et parfois en bronze, est la matière de prédilection de Hans Josephsohn. Sa malléabilité permet à l’artiste d’élaborer les formes par touches, par ajout et retrait de matière. Albert Oehlen, artiste majeur qui a contribué au renouvellement de la peinture allemande dans les années quatre-vingt, est un admirateur du travail de Hans Josephsohn qu’il découvre au Kesselhaus Josephsohn de Saint-Gall, lieu dédié aux œuvres du sculpteur. En interrogeant le processus créatif de Hans Josephsohn en résonance avec ses propres investigations artistiques, Albert Oehlen livre une approche renouvelée de la pratique du sculpteur suisse.