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PARIS : Pierre Gufflet : « Notre rapport à l’in sit…

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PARIS : Pierre Gufflet : « Notre rapport à l’in situ est un pilier de notre corpus d’œuvres »

Comment adaptez-vous vos œuvres – en fonction des différents lieux et espaces mis à votre disposition, et de celui de Labanque en particulier ?

Pierre Gufflet – On travaille la résonance entre l’espace et nos œuvres. La lumière est rendue visible par les LED et les lignes de lumière qui émanent de nos outils. Elle peut alors révéler ou cacher des éléments de l’architecture, et même y faire apparaître de nouvelles choses. C’est le cas à Labanque, mais ça l’est aussi lorsque l’on travaille sur des bâtiments monumentaux dont on veut provoquer une autre perception de l’espace et de la géométrie.

Ambroise Mouline – On a un rapport très fort avec l’in situ. C’est un des piliers fondamentaux de notre travail. On a toujours travaillé les pièces que l’on présente en fonction d’un lieu et d’un espace précis, mais aussi du public, qui devient maître de l’expérience qu’il est en train d’y vivre. Cela se traduit à Labanque par une réflexion sur la manière dont on optimise les différentes salles mais aussi sur la manière de faire en sorte que toutes les œuvres ne se parasitent pas, pour créer une expérience fluide.