PARIS : MANCI, une marque éco-responsable
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PARIS : MANCI, une marque éco-responsable
MANCI, une marque éco-responsable, artistique, unique et entièrement fait main.
Léa Issarni, mannequin depuis ses 18 ans, a transformé sa passion pour l’art et la mode en créant MANCI. Chaque pièce est un témoignage de son engagement. Elle peint à la main sur du textile et brode sur des matières recyclées, provenant de grandes maisons de couture, qu’elle applique ensuite sur des vêtements vintage qu’elle chine ou sur des surplus de production/invendus.
Pendant la Fashion Week de septembre, représentée par l’agence Zmirov, elle organise le lancement officiel de MANCI et une exposition de ses œuvres – tableaux, broderies grand format et objets – dans une galerie située en plein cœur du Marais.
Léa Issarni, mannequin depuis 2015, a consacré sa carrière aux grandes maisons de couture, enchaînant castings, essayages, défilés, shootings et vidéos. De Paris à New York, en passant par Londres et Milan, elle a exploré tous les aspects de l’univers de la mode. Durant les longues heures d’attente aux castings, elle s’est mise à la broderie, débutant avec de petits morceaux de tissu
qu’elle trouvait ici et là. Peu à peu, elle a commencé à appliquer ces broderies sur des vêtements.
Partout où elle allait, elle récupérait les bouts de tissus volants, ceux qui étaient destinés à être jetés, convaincue d’y trouver là son trésor. Depuis son plus jeune âge, elle a beaucoup voyagé à travers le monde, découvrant diverses cultures et prenant conscience de l’importance de toutes choses. Grâce à l’éducation de ses parents, elle a toujours été opposée à la surconsommation. Elle a toujours cru que rares sont les choses qui ne peuvent servir qu’une seule fois. Être mannequin lui a permis de développer son amour pour la mode et les vêtements vintages (vêtements de seconde main). La pièce vintage, source d’inspiration de toute collection, est devenue pour elle un objet de fascination.
Elle l’a côtoyée et admirée encore et encore. Cet univers de friperie n’était pas nouveau pour elle : elle n’achète presque plus de vêtements neufs depuis ses 15 ans.
Nous vivons dans un temps où il est crucial de respecter notre Terre. Aujourd’hui plus que jamais, il faut agir. C’est pourquoi la créatrice n’utilise que des vêtements vintages et des matières recyclées pour ses créations. Les pièces vintages, souvent de meilleure qualité, ont une durée de vie plus longue que les vêtements modernes produits en masse, à faible coût et de qualité médiocre, avec une éthique souvent douteuse. Toujours produire plus et toujours plus vite.
Aujourd’hui, elle se consacre à la peinture textile et à la broderie sur des matières recyclés provenant de grandes maisons de couture. Elle intègre ensuite ses créations sur des vêtements vintage qu’elle déniche, ainsi que sur des surplus de production ou des invendus. Léa Issarni crée également des objets, des meubles et des bijoux, toujours avec des matériaux récupérés et upcyclés. Ses broderies, basées sur ses dessins, sont toutes uniques. Tout le processus de création, de la pièce chinée à la pièce finale, est réalisé à la main dans son atelier à Paris par elle-même. Elle souhaite que la production de ses pièces reste intime et authentique, qu’elles conservent leur valeur artistique et artisanale. Travailler à échelle humaine. Elle aimerait que ses pièces représentent un achat réfléchi et désiré de la part de ses clients, qu’elles ne soient pas simplement une pièce de plus dans un placard. Elle souhaite transmettre une éthique de consommation, une vision artistique et unique de chaque pièce, redonnant ainsi de la valeur aux choses.
Ses supports d’expression varient entre la toile, le papier, le tissu et le vêtement. Elle crée également des œuvres grands formats en peinture et broderie. Le but de MANCI est de mélanger les supports d’expression afin d’entremêler l’art et la mode. Son parcours dans le monde de la mode, où elle évolue comme mannequin depuis ses 18 ans, l’a amené à considérer le vêtement comme un
support artistique à part entière, tout comme une toile.
Dans cet esprit de pièce artistique, les vêtements sont unisexes. D’une part, MANCI prône la liberté pour chacun de porter ce qui lui plaît. Plus jeune, elle s’est très rapidement habillée avec des vêtements de garçons, enfilant les vêtements larges de son père. Elle aime voir des hommes en jupes, déconstruire les genres, afin que chacun s’accepte soi-même et exprime ses envies. La liberté d’être.
D’autre part, une œuvre MANCI, comme une toile, ne peut être limitée par un genre.
Ses différents voyages ont influencé les traits de ses dessins ; les visages qu’elle dessine sont le reflet des cultures croisées en chemin.
La simplicité des traits exprime la pureté des émotions, l’authenticité de l’essentiel. Elle s’intéresse également au corps et à son langage, à l’expression qu’il dégage. Son travail est volontairement inachevé, elle aime les fils et les bouts de tissus qui dépassent. La perfection ne l’intéresse pas ; elle trouve la beauté dans les défauts et la différence. C’est là que réside le caractère et l’identité de ses pièces. Elles sont créées avec intuition, peu de choses sont préméditées.
Les valeurs de MANCI sont l’upcycling, le fait main, l’unicité des pièces, l’art et le non-genré. Lier l’art et la mode, pouvoir transposer ses créations sur des supports engageants et portables, voilà l’objectif de MANCI.
MANCI a pour but de sensibiliser au non gaspillage, à la récupération, à la transformation et à la réutilisation tout en mettant en lumière la beauté de l’imperfection et la valeur de la déconstruction. À l’avenir, elle aimerait également collaborer avec des marques et travailler sur les invendus et leur surplus de production, en mettant l’accent sur le non-gaspillage.
Informations pratiques :
Dates de l’exposition : du 26 septembre au 3 octobre
203 rue Saint-Martin, 75003 Paris
Vernissage : 26 septembre 18h30-22h30
www.manci.fr