PARIS : L’œuvre de la saison Domicile de Georges DANTON, …
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PARIS : L’œuvre de la saison Domicile de Georges DANTON, 20 Cour du Commerce (Saint-André)
Cette saison fait également la part belle à la découverte, de la création artistique moderne vietnamienne au musée Cernuschi, à l’œuvre de François Chifflart à la maison de Victor Hugo ou à la vie de Daniel Cordier au musée de la Libération.
La saison 2024/2025 de Paris Musées propose des dialogues remarquables dans les expositions Rodin-Bourdelle ou Modigliani-Zadkine et met à l’honneur des grandes figures de l’histoire de l’art telles que le peintre caravagesque Ribera au Petit Palais ou l’artiste Gabriele Münter – à qui le musée d’Art moderne consacre une première rétrospective – avec les créations de mode spectaculaires de Stephen Jones ou de Rick Owens au Palais Galliera ou avec la découverte du Paris d’Agnès Varda au musée Carnavalet.
Et s’interroge sur les évolutions et les bouleversements du monde en donnant à voir au MAM l’exposition L’Âge atomique. Les artistes à l’épreuve de l’histoire ou encore en explorant l’année révolutionnaire 1793/1794 au musée Carnavalet ou encore le mariage et la condition des femmes dénoncés par Balzac au 19e siècle.
Située dans les salles d’introduction à l’histoire de Paris du musée, «L’œuvre de la saison» met en lumière les nouvelles acquisitions, les œuvres des collections faisant écho à l’actualité, une personnalité ou des commémorations marquantes pour le musée et la Ville de Paris. En 1875, le percement du dernier tronçon du Boulevard Saint-Germain a profondément transformé le quartier. Des lieux emblématiques pour la période de la Révolution française ont disparu, comme la prison de l’Abbaye ou encore les immeubles dans lesquels les révolutionnaires les plus connus habitaient.
C’est au 20 Cour du Commerce Saint André que Georges Danton (1759-5 avril 1794) s’installe durant l’été 1787 après son mariage avec Gabrielle Charpentier (1762-10 février 1793). Conservé dans les collections du musée, le fronton en bois sculpté et fer forgé du portail de la Cour du Commerce, au niveau du 32 rue de l’Ecole de Médecine, a fait l’objet d’une restauration. Une dizaine d’œuvres, avec notamment des objets ayant appartenu à Danton, sont présentées en regard de cette pièce exceptionnelle.