Louis Gundermann, Vice-président de la fédération de Paris et responsable Europe au bureau national UDI Jeunes.

Comme responsable Europe de l’UDI Jeunes, j’ai eu l’opportunité de représenter notre mouvement à Bruxelles la semaine dernière.

Lors de ce déplacement, j’ai assisté à une séance du Comité européen des Régions, institution européenne fondée en 1994 pour porter la voix des collectivités territoriales, un futur Sénat européen. Le Comité vote des avis sur 70 % de la législation européenne.

Notre séance portait sur le développement ascendant des ruralités. Un jargon pour un projet simple fondé sur la subsidiarité, qui nous anime à l’UDI : les projets européens visés sont entièrement conçus, décidés et gouvernés par des groupes d’action locaux réunissant des acteurs de leurs territoires au-delà des seules collectivités. Élus, associations, entreprises : tous ces représentants, constitués en G.A.L., ont voix délibérative pour ce projet.

Si cette approche via le programme européen « leader » a fait ses preuves dans nos ruralités, pourquoi se limiter à un type de territoire ? Il faudrait élargir cette gouvernance de projet en co-construction locale à l’ensemble des territoires Outre-mer, périurbains, ruraux — sur le continent ou dans nos outre-mer, en réformant profondément l’initiative urbaine européenne (IUE), un beau combat concret en perspective pour l’UDI.

Par la suite, j’ai été invité par la Commission européenne à participer au séminaire de travail « Développer la coordination des politiques : pour des ruralités dynamiques ! » organisé par le Pacte Rural Européen. Les ruralités européennes sont un marqueur pour l’UDI Jeunes, comme en témoigne notre proposition, adoptée par le Conseil National, d’un Erasmus de la Ruralité.

L’Europe et les Territoires sont deux des quatre piliers de notre UDI. Cultivons-les et défendons-les en les conjuguant !

SOURCE : UDI – Les infos de la semaine.