La Fondation VINCI pour la Cité soutient l’association L’Iot à Toulon.

La remise de chèque s’est déroulée le 23 janvier en présence des élus de la ville de Toulon, des marraines, des représentants de l’association et de VINCI Autoroutes.

Le projet porté par l’association consiste en l’aménagement de 9 studios, situés en quartier prioritaire de Saint-Jean-du-Var à Toulon, dédiés à la mise à l’abri de familles avec des enfants de moins de 4 ans.

Le Centre d’hébergement d’urgence la Passerelle, à Amiens, assure l’accueil de jour et l’hébergement d’urgence de personnes en très grande difficulté sociale, sans abri ou sans domicile fixe. Plus de 20 000 nuitées sont disponibles par an.

LES LIENS SOCIAUX

Richard, un homme d’une quarantaine d’années, marqué par un passé judiciaire tumultueux ponctué d’épisodes de violence et de consommation de stupéfiants et d’alcool, était une figure familière de notre service. Nos interactions avec lui étaient souvent tendues, reflétant les défis auxquels nous étions confrontés dans notre tentative de lui venir en aide. Après des années d’errance et d’isolement, il a de nouveau frappé à la porte de notre structure, cherchant peut-être un répit à sa solitude et à ses tourments. Malgré la complexité de nos relations passées, nous avons saisi cette opportunité pour lui montrer que nous étions là pour l’aider, qu’il pouvait compter sur nous à sa sortie de détention. Peu à peu, une lueur de confiance s’est installée entre Richard et notre équipe, et il a commencé à se montrer plus réceptif à notre soutien.

Nous avons entamé un suivi attentif et intensif, mettant en place des démarches administratives laborieuses mais nécessaires pour dénouer les obstacles qui entravaient son chemin vers la réinsertion sociale. Grâce nos efforts pour l’accompagner vers un avenir meilleur, Richard a trouvé un refuge temporaire dans une pratique sportive intense, une tentative peut-être de fuir ses démons intérieurs. Le travail mené par les professionnels pour l’inscrire à diverses activités lui a été bénéfique. L’exercice physique lui a permis de reprendre confiance en lui et de s’aérer l’esprit. Selon Richard : « Avant, j’avais tellement d’colère que je voulais sauter sur le premier qui croisait mon regard. Puis j’ai commencé à faire du sport, et je m’suis rendu compte que ça ramène moins de problèmes de s’acharner sur les machines de salles de sport que sur des gens… Et puis là-bas les gens me regardent différemment, presque avec du respect. » Cette tranche de vie met en évidence les rebondissements du parcours d’un individu en quête de mieux-être, confronté à ses propres difficultés mais soutenu par une équipe déterminée à relever les défis et à lui offrir une seconde chance.

SOURCE : Association l’Îlot.