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PARIS : Les groupement d’employeurs tentent avec l’Etat de se relancer
Cette forme de salariat mutualisé, qui permet de mettre à la disposition d’entreprises adhérentes du personnel en temps partagé, reste sous utilisée.
D’après l’étude que vient de publier la Dares, le nombre des collaborateurs stagne depuis plusieurs années. L’Etat a débloqué en mars dernier une enveloppe de 6 millions d’euros pour accompagner les structures et stimuler les projets de développement.
C’est paradoxal, le nombre des groupements d’employeurs patine alors que ce mode de recrutement plus souple est dans l’air du temps. Créés il y a près de quarante ans pour permettre aux PME de disposer de compétences spécialisées en temps partagé, ils n’ont toujours pas décollé. « Le dispositif est trop méconnu », se désole Jérôme Bazin, le président du groupement breton Vénétis. Il a également été peu poussé par l’Etat et son lobbying est moins offensif que celui de l’intérim.
Selon la toute récente étude de la direction de l’Animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), il existe 800 groupements d’entreprises, hors secteur agricole. Les effectifs stagnent depuis des années à moins de 15.000 salariés – 14.800 précisément – et la formule reste sous-employée.
Renforcer les équipes
Ces structures ont connu une diversification de secteurs et de compétences, avec, toutefois, une forte représentation des employés et ouvriers (72 %), davantage que de techniciens et agents de maîtrise (19 %) et d’ingénieurs et cadres (8 %).
SOURCE : La Lettre du temps partagé n°95